La Belgique perd son leader et la victoire d’étape

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Ils n’auront pas réussi à sauver la journée de l’équipe de Belgique. Dans le groupe de 17 coureurs sortis à 50 kilomètres de l’arrivée, ils étaient deux Belges, à savoir Arnaud De Lie et Stan Van Tricht. Mais sur les hauteurs de Donnemarie-Dontilly, ils terminent 2e et 3e, battus au sprint par le Néerlandais Marijn van den Berg. Une victoire aurait redonné le sourire à une sélection qui a perdu en cours d’étape son leader Henri Vandenabeele. “Après cette étape, le sentiment est assez mitigé parce qu'on a perdu notre leader, souffle Sven Vanthourenhout au micro de DirectVelo. C'est la grosse déception de la journée parce que le général était notre principal objectif sur ce Tour de l’Avenir. Pour Arnaud et Stan, c'est une bonne performance, mais c'est la déception relative à Henri qui prime”.

Dans une courbe sur la droite, après 77 kilomètres de course, Henri Vandenabeele n’a pu éviter la chute et a dû laisser filer la course sans lui. La tension est alors importante au sein du peloton, où tout le monde redoute des bordures. Le vent annoncé n’était pas pour déplaire aux six concurrents belges. Pour le sélectionneur, ses protégés étaient prêts pour le combat. Ce que confirme Stan Van Tricht. “On savait qu'il y aurait beaucoup de vent et on sait comment faire dans ces cas-là. C'était un avantage pour nous, estime l’habituel coureur de SEG Racing. Du coup, on attendait beaucoup de cette étape. J'espérais que les éventails allaient se former rapidement pour faire exploser le peloton”.

CHASSER LES ÉTAPES

Le paquet explose complètement à une grosse quarantaine de kilomètres de l’arrivée. “Quand on est arrivé sur la grande route, on s'est mis dans les premières positions et on a roulé à fond”, rapporte Stan Van Tricht, parti en compagnie de seize coureurs dont son coéquipier Arnaud De Lie et de quatre Néerlandais notamment. “C'était un peu moins nerveux une fois devant. On est arrivé au premier passage sur la ligne d'arrivée avec une trentaine de secondes d'avance, mais on n'a jamais été repris. On a même repris du temps dans les dix derniers kilomètres”. Dans une arrivée pour puncheur, les deux concurrents belges n’ont rien pu faire face à Marijn van den Berg. “3e, c'est bien pour moi, assure Stan Van Tricht. J'avais de bonnes jambes mais je ne pense pas que j'aurais pu gagner l'étape. Au meilleur de ma forme, ça aurait été plus serré. Je suis quand même content”. Pour Arnaud De Lie, Marijn Van den Berg était "le plus fort". Ce qui limite les regrets. "Dans la bosse d'arrivée, j'étais vraiment super bien placé, à 900 mètres de la ligne. Mais dans le tournant, il y a eu une vague et je me suis retrouvé aux alentours de la 15e place. J'ai fait l'effort pour revenir devant mais Van den Berg avait déjà pris 10 mètres...".

Il faudra patienter pour une éventuelle victoire d’étape, le nouvel objectif prioritaire de la Belgique. “On a tout perdu au niveau du classement général”, insiste Sven Vanthourenhout. Mais lui et ses hommes ne veulent pas se laisser abattre. “On est venu ici avec une équipe solide et pas seulement avec des grimpeurs, donc on doit essayer de s'imposer sur les deux ou trois prochaines étapes”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Stan VAN TRICHT