Martin Messner s’est surpris. L’Autrichien se classe aux portes du Top 5 sur le Tour de l’Avenir (voir classement). “Je n’ai pas de mots, je suis si content. Je n’espérais pas ça, je suis juste un homme heureux“, déclare au micro de DirectVelo l'habituel sociétaire de la Continentale WSA KTM Graz.

Sur la dernière étape entre la Toussuire et le col du Petit Saint-Bernard, le coureur de 21 ans n’a pas ménagé sa monture. “C’est la plus dure étape que je n’ai jamais faite. Dès le début, le rythme était très élevé. J’ai juste essayé de donner tout ce que j’avais“. Dans le col de l’Iseran, il a été distancé puis il est revenu dans la descente. “Il y avait un Allemand qui était rapide dans la descente. Il a très bien descendu, je suis resté dans sa roue. J’étais content de rentrer sur le groupe de devant“.

« J’AIME LES MONTÉES TRÈS PENTUES »

Dans le Petit Saint-Bernard, l'Espoir 3 a été lâché à douze kilomètres de l’arrivée. “Le rythme était un peu trop élevé. Je ne pouvais pas le suivre. J’ai pris mon propre tempo. Un Italien (Marco Frigo) m’a rejoint et nous nous sommes relayés presque jusqu’à la ligne“. Il tire un excellent bilan de son Tour de l’Avenir. “J’étais en bonne position. Je n’ai subi aucune chute. J’adresse un grand merci à mes coéquipiers qui m’ont très bien aidé. Sans eux, ça n’aurait pas été possible“.

Martin Messner n’a commencé le vélo qu’en 2018 en Junior 2. “Avant, je jouais au football. Mon père était un triathlète. J’allais de temps en temps rouler avec lui les week-ends. Ça m’a plu et je me suis mis à la compétition“. Il se considère comme un pur grimpeur. “J’aime les montées très pentues“. Le 11e de la Course de la Paix Espoirs estime avoir beaucoup progressé depuis ses débuts. “Je suis vraiment content. Au Tour de l’Avenir, j’avais une très bonne forme. Merci à mon entraîneur“. Désormais, il va prendre une semaine de repos. “Je vais voir comment je récupère. Je roulerai doucement, puis j’irai certainement au Giro della Regione Friuli Venezia Giulia (2.2)“.