Alexandre Balmer : « La préparation n’était pas optimale »

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Absent de la route depuis plusieurs semaines, Alexandre Balmer a concentré son attention sur les Championnats du monde de VTT, à la fin du mois d’août. Mais sans succès, puisque le Suisse est tombé et n’a pas pu défendre ses chances. Alors sur le Championnat d’Europe de Trente, c’était jour de rentrée pour l’habituel coureur de Groupama-FDJ Continental. Une reprise réussie en obtenant la 8e place de l’épreuve de contre-la-montre (voir classement). Alexandre Balmer revient avec DirectVelo sur sa journée et sa préparation rendue difficile.

DirectVelo : Comment s’est passé ton chrono ?
Alexandre Balmer : Au début, je n'étais pas trop à l'aise avec le vélo. Ça surprend toujours quand on arrive à cette vitesse. Je ne vais pas dire que c'est un manque d'entraînement, parce que ça fait une semaine que je ne fais que du contre-la-montre après m’être blessé au poignet sur le Championnat du Monde de VTT. Je ne peux pas être appuyé sur mes poignets quand je roule, mais en contre-la-montre, ça va. Ce sont les coudes qui prennent le plus, donc ça ne me fait pas trop mal.

Tu n’arrives donc pas dans ta meilleure condition à Trente…
C'est sûr que la préparation n'était pas optimale. J'avais tout misé sur les Championnats du Monde de VTT. Avant ça, j'avais fait deux semaines légères pour m'affûter. Et puis c'est dur d'avoir plusieurs pics de performance à la suite. C'était aussi difficile de me remettre de l'échec des Championnats du Monde de VTT. J'avais des jambes de feu. Sans être arrogant, je pense que j'avais les jambes pour aller chercher le titre. En plus de la blessure que je me suis faite la veille du Mondial, ça a été compliqué de récupérer mentalement. J'ai passé trois jours où je ne voulais plus monter sur mon vélo. J'en ai profité pour sortir un peu et faire la fête. Mon problème, c'est que je fais trop le job en voulant faire bien, mais c'est parfois contre-productif. Je me mets trop de pression.

« UNE ANNÉE AVEC PAS MAL DE POISSE »

Qu’attendais-tu de cette journée ?
Aujourd'hui, je voulais ne surtout pas tomber et me faire plaisir sur le vélo. Je suis content que le sélectionneur m'ait pris pour cet évènement. Au Championnat de Suisse du contre-la-montre, j'étais blessé à la suite de ma chute sur le Baby Giro. Dans les critères de sélection, il fallait avoir fait une course avec l'équipe nationale, ce que je n'avais pas pu faire. Cette saison, c'était une année avec pas mal de poisse. Mais j'ai peut-être voulu trop en faire. Sous la pression, ça ne va pas toujours trop bien.

Samedi, tu ne courras pas en contre-la-montre. As-tu peur pour ton poignet ?
Je cours encore samedi sur la course en ligne. Jusque-là, je ne me suis pas trop posé la question de comment ça allait avec mon poignet parce que je roulais toujours avec une attelle. Je me suis dit que j'allais faire le contre-la-montre et qu'après j'allais voir comment ça allait se passer sur mon vélo de route. Donc jusqu’à aujourd’hui (vendredi), je vais voir comment ça va. Mais je pense que c'est bon. Ça fait maintenant deux semaines que je ne sollicite pas mon poignet.

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