Lenny Martinez accompagne Romain Grégoire sur le podium du Championnat d’Europe Juniors (voir classement). “C’est un truc inespéré. Comme disait Julien (Thollet, le sélectionneur de l’équipe de France, NDLR), dans les rêves les plus fous, c’était d’être deux sur le podium. C’est un truc de fou. Il y a quelques années, c'était inimaginable pour moi“, s’exclame le médaillé de bronze au micro de DirectVelo.

Alors que le peloton est resté compact pendant presque toute la course, tout a explosé dans la dernière côte. “Ça n’arrivait pas à sortir, je me suis demandé comment on allait faire. Lors des tours précédents, tout le monde s’accrochait mais beaucoup étaient à bloc. Pour ma part, j’avais un cran de marge dans la bosse. Dans la bosse, on est monté plus fort. Je me suis retourné, j’ai vu Cian (Uijtdebroeks) derrière. Ça a fait rideau. Ils ont tous pété“.

« ELLE S’EST DÉBLOQUÉE PAR MAGIE »

Le Nivernais est parti avec Romain Grégoire et Per Strand Hagenes (Norvège). “Je m’imaginais peut-être un groupe de dix. Je voulais juste basculer. Je suis un pur grimpeur. Au sprint, je n’avais aucune chance car la bosse est trop courte“. Il a alors pris de gros relais pour Romain Grégoire. “J’étais un peu à bloc. Je voyais que ça rentrait un peu mais ce n’est pas revenu“. Juste avant l’arrivée, l’habituel sociétaire du CC Varennes-Vauzelles s’est fait une frayeur. “J’ai eu un ennui mécanique. Ma chaîne s’est bloquée entre le dernier pignon et le cadre. Elle s’est débloquée par magie. J’ai eu de la chance que toutes les planètes soient alignées“.

La saison de Lenny Martinez avec l’équipe de France est désormais terminée. “Après le Tour de la Lunigiana (qu'il a remporté, NDLR), je voulais faire quelque chose de bien ici. Je vais désormais faire des courses avec le comité régional et dans mon secteur. Puis, je vais préparer l’hiver avec la Groupama-FDJ“.