Ardèche : La benjamine Carola van de Wetering vite à l'aise

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Carola van de Wetering ne prendra pas le départ de la 4e étape du Tour féminin de l’Ardèche (2.1), ce samedi. La benjamine de la course, 18 ans à peine et stagiaire dans l’équipe GT Krush Tunap en cette fin de saison, s’attendait à être dans le dur sur l’épreuve hexagonale, et elle a finalement abandonné lors de la troisième journée à Avignon. “Je ne suis que J2 alors je ne savais pas trop à quoi m’attendre en arrivant ici. La course est clairement beaucoup moins tendue et nerveuse que chez les Juniors. C’est moins chaotique. Par contre, ça roule très vite. Je me suis accrochée comme je l’ai pu mais ce n’est pas évident”, admet celle qui s’est tout de même rapidement sentie à l’aise dans ce peloton des Élites. “Je connais pas mal de filles ici, notamment les Néerlandaises. Il y a certaines Espoirs 1 avec qui j’ai déjà couru l’an dernier, donc ça aide à se sentir à sa place dans ce peloton”.

Après deux étapes, la Néerlandaise se doutait qu’il serait difficile d’aller au bout de l’épreuve. Et se demandait d’ailleurs si cela serait une bonne chose. “Sept jours, c’est long. La semaine dernière, j’ai disputé une manche de la Coupe des Nations aux Pays-Bas (le Watersley Ladies Challenge, NDLR), sur trois jours, mais je n’ai jamais fait plus. Je n’ai eu que deux jours de repos entre les deux courses, ça ne fait pas beaucoup. Sachant que tout ça reste une préparation pour le Mondial. Je voudrais aller au bout mais si je sens que je n’ai plus rien dans les jambes, je ne vais pas insister. Je ne veux pas arriver rouillée au Championnat du Monde”.

Résidente d'une petite ville près d’Amsterdam, Carola van de Wetering a découvert la pratique du sport via la natation, avant de se mettre au cyclisme à 12 ans. “Au début, je ne gagnais pas trop mais c’est venu petit à petit”. Elle se considère avant tout comme une grimpeuse. “Mais je dois apprendre à mieux me placer, pour être devant au bon moment et ne pas me faire piéger. Sur les premiers jours en Ardèche, j’avais les jambes pour suivre dans les montées mais je me suis fait piéger par des cassures avant le pied des montées”. Après avoir pris de la caisse en Coupe des Nations puis en Classe 1 sur les routes ardéchoises, elle pourrait être une fille à surveiller lors du Mondial belge.

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