Le Championnat du Monde 2022 pour les sprinteurs

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

La présentation du Championnat du Monde 2022 s’est déroulée ce jeudi soir en marge de l’édition 2021 qui se tient cette semaine en Flandre (Belgique). Pour rappel, l’évènement aura lieu à Wollongong (Nouvelle-Galles du Sud), en Australie.

Le changement notable dans le programme est la tenue du contre-la-montre Elites Femmes le premier dimanche, le même jour que le chrono Elites Hommes. Il n’y aura donc qu’une épreuve le lundi, le contre-la-montre Espoirs Hommes. À partir du mardi, le programme est identique au Mondial 2021. Il faut noter que les chronos Elites Hommes et Femmes se disputeront pour la première fois sur la même distance, sur un parcours aussi plat que celui du chrono de Bruges avec de longues lignes droites et très peu technique. Il fera 37,6 km (deux tours).

« BEAUCOUP MOINS DUR QUE LOUVAIN »

Le départ et l'arrivée des courses en ligne se feront le long de la plage de Wollongong. Le parcours avantagera les sprinteurs. Les coureurs devront parcourir 27 kilomètres avant de faire une boucle de 34 kilomètres dans lequel il y aura une bosse. Ils arriverront ensuite sur le circuit local de 17,5 kilomètres, à parcourir à douze reprises chez les Elites Hommes et six fois chez les Elites Femmes. "Le circuit local à Wollongong est beaucoup moins dur que celui de Louvain. Il est technique. Donc, ce ne sera pas facile de faire la différence”, indique Peter Van den Abeele, directeur des sports à l'UCI. La première partie de la course est plus difficile. Un sprint n'est certainement pas à exclure. Sur le papier, ça a l'air facile, mais nous n'avons eu que des clips vidéos jusqu'à présent. Donc, je me méfie quand même. C'est peut-être plus dur qu'on ne le croit. Un Wout van Aert peut évidemment briller, mais des sprinteurs comme Tim Merlier ou Jasper Philipsen pourraient s'y retrouver".

Stuart Taggart, organisateur du Mondial 2022, pense aux Australiens. "Chez nous, nous pouvons espérer Caleb Ewan ou un Michael Matthews”. Selon lui, un pur sprinteur qui ne passe pas les bosses ne sera pas présent pour jouer la victoire. Le président de l’UCI David Lappartient imagine un scénario à la Geelong, théâtre du Mondial 2010 où Thor Hushovd s'était imposé. “Je pense qu'on ne devrait pas être loin de ce scénario avec sans doute plus de monde", dit le Breton alors qu’une vingtaine de coureurs étaient arrivés pour la victoire.

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