Louka Lesueur : « C’est pour ça que je le fais »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Louka Lesueur fait partie des hommes en forme de ce début de saison de cyclo-cross. Après s’être adjugé une manche de Coupe de France à Quelneuc, et avoir décroché deux podiums à Pierric, le coureur de l'UC Nantes Atlantique s’est exporté en Belgique, dimanche dernier. À Overijse, au « Cross des Raisins », qui n’était pas une manche de Coupe du Monde pour les Juniors, il est monté sur la troisième marche du podium. "J’ai de bonnes sensations, je suis très content de finir sur le podium après une semaine d’entraînement. Le circuit était très difficile, extrêmement collant et avec beaucoup de boue. Tout ce que j’aime. J’ai profité d’être en vacances pour faire plus d’heures et plus de kilomètres. C’était une semaine intensive, j’en ai profité".

Dans les conditions boueuses, Louka Lesueur a été asphyxié par ses deux bourreaux, David Haverdings et Kay De Bruyckere. Mais il a remporté la bataille du bronze. "J’ai tenu le groupe de tête pendant trois tours avec David et Kay. Mais j’ai vu qu’ils étaient un petit peu plus forts donc j’ai laissé partir. Je me suis relevé pendant un tour, j’ai laissé faire Ben Askey que je connaissais bien. Dans le dernier tour je suis repassé à l’attaque et je suis parti". Le Junior 2 a bien choisi son moment. "J’ai attaqué dans un endroit où ça devenait difficile de passer à vélo au fur et à mesure des tours. Dans la partie quasiment la plus dure du circuit".

En plus, l’actuel 2e de la Coupe de France a géré son affaire. "Je ne voulais pas finir totalement mort non plus, à une semaine du Championnat d’Europe. François (Trarieux, le sélectionneur, NDLR) m’avait dit que ça ne servait à rien. J’ai essayé de gérer pour ne pas trop me fatiguer". La confirmation d’un début de saison réussi. "Mon début de saison me satisfait. Je confirme encore ce week-end que j’ai le niveau parmi les étrangers. Passer au cap international était vraiment ma volonté cette saison. Je ne voulais pas rester au niveau national. Ce n’est pas en restant en France, avec les mêmes concurrents, qu’on peut progresser. Alors qu’en se battant contre les meilleurs mondiaux, oui. C’est pour ça que je le fais et que je viens en Belgique". Place à la récupération désormais, avant de porter le maillot bleu au Championnat d’Europe aux Pays-Bas.

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