Marion Norbert-Riberolle « retrouve le plaisir »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Marion Norbert-Riberolle monte en puissance. Ce dimanche, elle a pris la 14e place de la manche de Coupe du Monde à Besançon mais sans un problème mécanique, la sociétaire de Starcasino CX aurait pu faire un peu mieux (voir classement). “Je me suis battue toute la course pour le Top 10 mais j’ai eu des problèmes mécaniques. J’ai même cassé mon dérailleur”, rapporte-t-elle à DirectVelo. Les deux derniers tours ont été plus compliqués. "Avec la course d'hier (samedi, à Courtrai, NDLR) dans les jambes, c’était vraiment dur à la fin”.

L’ancienne Championne du Monde Espoirs voulait “faire une belle course sur un chouette parcours, un vrai cyclo-cross”. Ce rendez-vous était particulier pour la naturalisée belge qui retrouvait le public français. “J’aime bien courir en France. Mais c’était drôle car on me disait « allez la France », ça me faisait bien rire”, ironise-t-elle. Les conditions difficiles n’étaient pas pour lui déplaire. “Il faisait froid et il y avait de la boue, ça m’a bien plu”. Et même si elle aurait pu faire une meilleure performance sans les problèmes mécaniques, elle a quitté Besançon avec le sourire. “Je peux être satisfaite car c’est mon deuxième Top 15 en Coupe du Monde (elle a fini 15e à Coxyde, NDLR)”.

« ON TRAVAILLE BIEN »

Marion Norbert-Riberolle est satisfaite de sa forme actuelle. “Je sens que je reviens enfin à un bon niveau, après avoir fait une superbe course à Courtrai (7e, NDLR). Je suis vraiment contente de me sentir aussi bien dans la tête que physiquement”. Elle est désormais entraînée par Ludovic Dubau. “On travaille bien. Nous sommes contents de la progression. D’habitude, je la ressens en janvier et cette année, elle est déjà là”.

L’athlète de 22 ans pense déjà à la Coupe du Monde de Namur, prévue le 19 décembre prochain. “J’ai envie de bien faire sur ce circuit. Ma copine habite à Namur et je m'entraîne souvent là-bas. Ça sera en plus le jour de son anniversaire. Et depuis plusieurs années, avec ma mère, on est à fond avec Namur. C’est la seule course en Wallonie où j’ai été « adoptée »”. Et plus rien ne semble pouvoir l’empêcher de bien faire ces prochaines semaines. “Je me suis éloignée des personnes néfastes dans ma vie, et je me suis aussi écartée des réseaux sociaux. Ça m'a fait le plus grand bien. Je vais sur les courses sans pression. Je retrouve le plaisir qui m’a fait commencer le vélo”.

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