Pierrick Burnet : « Une grosse marche à franchir »

Crédit photo Patrick Berjot

Crédit photo Patrick Berjot

Battu ce dimanche au Championnat Auvergne-Rhône-Alpes, dans la catégorie Espoir (voir classement), Pierrick Burnet parvient à relativiser sa médaille d’argent. "Ça va, je suis quand même satisfait parce que je suis en pleine préparation pour la manche de Coupe de France à Troyes, la semaine prochaine. Ce sera surtout ça, l'objectif". En raison de la météo capricieuse, le coureur de l’A. S Bike Cross Team a préféré s’entrainer en intérieur. "Je n'ai pas pu rouler beaucoup en extérieur cette semaine. Je n'ai fait que du home-trainer, peut-être comme la plupart des coureurs. Ce n'est pas évident, mais en cyclo-cross, on s'adapte dans nos entraînements pour garder la forme. Même s'il pleut, qu'il ne fait pas beau, on doit garder la forme et trouver des alternatives à l'entraînement".

Pour préparer la saison de cylo-cross, le vélo à la maison n’est pas vraiment la meilleure méthode. "Le home-trainer, c'est bien pour les intensités, en revanche, la séance d'endurance est plus compliquée à faire. On fait entre 1h15 et 1h30 de home-trainer, au maximum. Faire plus, ça peut fatiguer. Et il faut faire gaffe à toutes les petites douleurs qu'on a. Sur le home-trainer, ça peut vite augmenter parce qu'on est en statique, toujours assis sur la selle". En tout cas cette méthode lui permet d’être content de son début de saison, surtout qu’il découvre cette année la catégorie Espoir. "Le début d'hiver s'est bien passé, ça va. Je suis parti assez souvent en Belgique avec l'AS Bike Cross Team. Ça m'a permis de bien découvrir le très haut-niveau, parce qu'en Belgique on sait directement où on est".

« EN BELGIQUE, MÊME SI ON FAIT 25-30E, ON SAIT QUE ÇA VAUT QUELQUE CHOSE »

Classé 20e au Koppenbergcross ou 28e à Kortrijk, avec les Espoirs, Pierrick Burnet estime que ce sont des places qui ont du sens. "En Belgique, même si on fait 25-30e, on sait que ça vaut quelque chose. Ça m'a permis de passer un cap. Surtout qu'en Espoir 1, c'est une grosse marche à franchir. Mais je trouve que ça s'est bien passé. Il reste toujours du travail à faire. Il y a tout le temps des choses à améliorer, mais ça m'a bien aidé. Je pense qu'il reste une bonne fin d'hiver à faire". À commencer par Troyes, avant de remettre la Belgique dans un coin de sa tête. "Il y aura ensuite deux week-ends où ça dépendra des sélections. Et la deuxième semaine des vacances, j'irai toute la semaine en Belgique pour faire trois cross, un Superprestige et deux manches du Trophée X2O. Ça sera la semaine avant Liévin, pour bien charger le programme avant le Championnat".

Comme bon nombre de ses adversaires, le Championnat de France marquera un point important de son hiver. "Le Championnat de France à Liévin, c'est le gros objectif, surtout en étant Espoir 1. Le Championnat national, c'est toujours un objectif. Et puis après, je verrai si je continue encore quelques semaines pour le plaisir". Prolonger ou pas sa saison dans les sous-bois sera lié à son programme de VTT, lui qui évolue avec le Pays de Gavot durant la saison estivale. "Ça dépendra de comment je vais caler ma coupure pour ensuite enchaîner avec la saison de VTT. Je continue toujours. Il y a une gestion de la saison à organiser. On doit voir ça en amont pour couper et pouvoir reprendre la saison au bon moment et ne pas accumuler de fatigue". Mais Pierrick Burnet a du pain sur la planche avant d’y penser.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Pierrick BURNET