Aurélien Philibert : « Ça va de mieux en mieux »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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En l’espace de deux semaines, Aurélien Philibert a enchaîné quatre manches de Coupe du Monde, à Rucphen, Namur, Termonde et Hulst. “Ça va de mieux en mieux. Jusqu’à la Coupe de France de Troyes, j’ai eu trois semaines compliquées avec notamment un petit rhume. Vu que je n’avais rien fait de fantastique, j’ai été étonné d’être retenu à Rucphen et Namur, rappelle-t-il avant de détailler sa campagne. À Rucphen, ce n’était pas débloqué mais ça s’est débloqué le lendemain à Namur où j’ai fini à une place correcte, 34e. À Termonde, c’était plutôt très bien même s’il y avait beaucoup de course à pied, j’ai fini 29e. J’en ai discuté avec le sélectionneur François Trarieux, c’était ma meilleure course de l’année. Et le week-end dernier, j’étais d’abord à Pétange, où j’avais pour objectif de ne pas le faire à bloc mais je pense que j’ai quand même tapé dedans. À Hulst, j’ai pris un très mauvais départ et j’ai déclipsé dans les premiers virages. Je me suis retrouvé dans les cinq derniers au poste de dépannage. J’ai remonté comme j’ai pu mais sur ce parcours roulant, c’était difficile de reprendre des places. J’étais 44e et j’ai déraillé dans la dernière butte. J’ai perdu deux places avant d’être arrêté par la règle des 80 %“, explique à DirectVelo le sociétaire d’Ardennes Cross Team Gecibat.

Le Haut-Marnais de 26 ans, qui a démarré dans les sous-bois le 11 septembre en Allemagne, estime avoir mieux géré sa saison que les saisons précédentes. “Je n’ai pas trop baissé de régime. D’habitude, j’arrive un peu cuit en fin de saison. En juillet et août, je n’ai pas trop roulé en raison de soucis personnels. Du coup, ça m’a permis de beaucoup me reposer et je suis arrivé avec plus de fraîcheur. Et puis je fais des entraînements plus adaptés avec moins de grosses charges“, reconnaît le professeur d’EPS dans un lycée depuis début novembre.

« LA LOGIQUE VOULAIT QUE J’AILLE DANS CETTE STRUCTURE »

Ce week-end, il va retrouver le Championnat de France. L’an passé, il avait dû y renoncer après avoir contracté le Covid. “J’ai hâte. Je suis dans une forme assez bonne. J’espère au moins être dans le Top 8, même s’il y a toujours une incertitude avec les pros sur route qui reviennent“, estime le double 8e à Bagnoles-de-l’Orne. Il a déjà couru sur le parcours de Liévin il y a dix ans, à l’occasion de la Coupe du Monde lors de sa première année Junior. “Dans mes souvenirs, c’était pas mal. Il y avait une succession de bosses. Il avait gelé, le parcours était très dur. Cette fois-ci, j’aimerais bien que ce soit assez boueux, sans trop de course à pied, pour qu’on roule quand même à vélo“.

2022 est également l’année du changement pour Aurélien Philibert. Après trois saisons à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, il rejoint la nouvelle formation Philippe Wagner Cycling. “Déjà, c’est plus proche de chez moi. Ensuite, je connais très bien le directeur sportif, David Dalla Libera, qui est mon entraîneur depuis six-sept ans. J’étais au courant depuis un moment du projet. Il m’avait demandé si je le suivais. La logique voulait que j’aille dans cette structure“. Il reprendra sur la route dès mi-février aux Boucles du Haut-Var. “Je ne couperai presque pas, je ferai une pause plus tard. On verra aussi si je suis aux autres manches de Coupe du Monde comme à Flamanville“. L’objectif du vainqueur de Châtillon-Dijon 2018, sous les couleurs du VC Toucy, est clair. “Je veux regagner une Élite Nationale. On veut essayer de figurer au plus haut niveau avec cette nouvelle équipe“.

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