Louis Rouland se rapproche des sommets

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Sans son vélo, Louis Rouland a débuté l’année à la montagne. Le Sarthois était convié la semaine passée au stage de l’équipe de France Espoirs en Haute-Maurienne, à Bessans (Savoie). “Je n’avais jamais fait de ski de fond auparavant. J’ai bien galéré, confiait-il à DirectVelo avec un grand sourire lors de ce rassemblement à la neige. Ça change du vélo. Ça aère l’esprit”. Il devrait revenir régulièrement dans les Alpes en 2022. Avec sa machine cette fois-ci.

TOUJOURS SUIVI PAR B&B HÔTELS-KTM

L’automne dernier, le grimpeur de 19 ans a fait un choix fort en quittant le VC Pays de Loudéac pour rejoindre Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme en 2022. “Ce n’était pas forcément dans les plans, rapporte-t-il. Aurélien (Gilbert, son coéquipier, NDLR) avait déjà des contacts avec Bourg. Nous en avons parlé ensemble. De mon côté, je m’étais dit pourquoi pas découvrir un autre calendrier, avec des courses montagneuses. J’ai eu Christian (Milesi) au téléphone et ça s’est bien passé”. Comme Aurélien Gilbert, il continuera d’être suivi et accompagné la saison prochaine par la ProTeam B&B Hôtels-KTM.

La vie de Louis Rouland ne sera pas totalement bouleversée jusqu’à ce printemps. “J’ai hésité car j’ai les études à côté (il est en licence de géographie aménagement, NDLR) mais d’autres le font alors ça doit être possible. Il faudra juste bien s’organiser”. Il finira son année à la faculté du Mans. “Quand ça sera fini, je descendrai à Bourg. Je poursuivrai mon cursus scolaire l’automne prochain à l’université de Chambéry”. En début de saison, il va courir majoritairement - seul - dans le grand Ouest. “Dans un premier temps, avec l’équipe, je ferai juste les Boucles du Haut-Var puis les gros week-ends en Rhône-Alpes, comme celui du Grand Prix de Saint-Étienne et d'Annemasse-Bellegarde”.

« J’AURAIS PU MIEUX GÉRER MA SAISON »

En 2021, Louis Rouland s’est révélé en haute-montagne, en se classant 4e du Tour du Piémont Pyrénéen et 12e du Tour du Val d’Aoste. “J’ai vu que les courses montagneuses me plaisaient bien, c’est là où j’ai eu mes principaux résultats. C’était une bonne découverte”. Seule ombre au tableau d’une première année réussie chez les Espoirs, il a “plié les ailes” à partir de septembre. “Sur la Ronde de l’Isard, ça a été compliqué pour moi (il finit 22e du général, NDLR). J’étais cramé en fin de saison. J’aurais pu mieux gérer ma saison mais j’ai passé une bonne année, dans un bon environnement”. 

Sa saison a été remarquée par Pierre-Yves Chatelon, avec une première sélection en octobre lors du Circuit des Ardennes. “Mais comme j’ai fini la saison dans le dur, ça n’a pas été facile non plus là-bas. C’était dommage de ne pas avoir été mon avantage pour ma première sélection”. Mais Pierre-Yves Chatelon ne lui en a pas tenu rigueur et a souhaité le revoir comme en atteste sa présence, début janvier, en Maurienne. De là à honorer des sélections sur les courses escarpées de l’équipe de France Espoirs dès 2022 ? “On verra le niveau que j’aurai en début de saison et comment je vais progresser”, dit-il, prudent. Avec son nouveau club, il aimerait découvrir l’Alpes Isère Tour et le Tour de Savoie Mont-Blanc. De bonnes occasions de marquer des points pour retrouver les Alpes fin août pour le Tour de l’Avenir.

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