Pier-André Côté : « Je suis aussi capable de briller en Europe »

Crédit photo Arnaud Guillaume / DirectVelo

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Pier-André Côté a remporté, ce dimanche, la 27e édition du GP Criquielion (1.2 - voir classement). Ce succès a pour lui une saveur particulière. "Je suis très heureux. Toutes les victoires sont bonnes à prendre, mais c'est ma première en Europe. J'ai fait de belles choses en Amérique du Nord et c'est bien de voir que je suis capable de briller également ici", déclare-t-il auprès de DirectVelo.

La course a tardé à s'animer. En effet, aucun coureur n'est parvenu à prendre la poudre d'escampette dans la première partie de l'épreuve wallonne. Jusqu'à ce que la formation Human Powered Health, de Pier-André Côté, ne place trois hommes à l'avant de la course. "J'ai réussi à m'extraire à la mi-course, puis un groupe avec plusieurs de mes coéquipiers nous a rejoints. De quoi se retrouver à trois coéquipiers dans un groupe de six. "C'était une super situation. On a roulé et l'écart a grandi. On a quasiment atteint la minute à la fin".

AUCUN RÉPIT

Il ne restait ensuite plus qu'à jouer le jeu d'équipe. "J'ai pu bénéficier d'une bonne aide de mes coéquipiers, pour finir au sprint ensuite", précise le Canadien. Son compatriote Nickolas Zukowsky a eu un rôle majeur dans l'élaboration du plan. "Il m'a vraiment bien aidé ! Nickolas a attaqué juste avant la flamme rouge. Ça a fait travailler les deux autres coureurs du groupe (Gil Gelders et Thimo Willems, NDLR). Il a vu que j'étais à une portée de fusil et que j'étais capable de contrer. J'y suis allé et j'ai résisté. J'ai pris les bonnes roues et je n'avais qu'à conclure le travail. Je pense que j'avais les meilleures jambes à la fin".

Pier-André Côté a, en tout cas, apprécié la course du jour. "C'était une course où il fallait être tourné vers l'avant. Il n'y a pas vraiment eu de moment de répit. J'ai bien aimé ! Ça rappelle un peu les kermesses et, de fait, ça ne relâche jamais. Ça fait quelques années que l'équipe dispute des Classiques belges et c'est bon de voir que l'expérience commence à rentrer. C'est une manière sélective de rouler : il faut être en alerte toute la journée", explique celui qui s'est récemment classé 13e de la Bredene-Koksijde Classic (1.Pro). "Je vois depuis quelques courses que les jambes vont très bien. J'ai eu un peu de malchance sur les courses belges et je savais que ça s'arrêterait un jour. C'est motivant de voir que l'énergie qu'on dépense pour être à l'avant finit par payer"

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