Dauphin de Sonny Colbrelli lors de la dernière édition de Paris-Roubaix, Florian Vermeersch espérait vivre une campagne de Classiques flamandes plus heureuse ce printemps. Touché au dos lors d'une chute au Samyn le 1er mars, le sociétaire de l'équipe Lotto-Soudal explique à DirectVelo sa situation paradoxale : "Je dirais que tout va bien. Physiquement, tout est en ordre maintenant. J'ai de très bonnes jambes et la condition est là. Cependant, j'ai tellement de malchance que je n'ai pas encore pu réaliser un bon résultat”. Son meilleur classement sur ces Classiques est une 19e place à Gand-Wevelgem. "Je garde une bonne dose de confiance. C'est vraiment dommage. Il m'arrive toujours quelque chose, ce qui ne me permet pas de montrer mon vrai visage".

Ce mercredi, au Grand Prix de l'Escaut (1.Pro), le coureur de 23 ans s'est mis au service de son leader du jour, encore plus jeune que lui, Arnaud De Lie. Relégué très tôt dans la deuxième bordure, il a vécu une journée très intense. "Avec les autres gars de l’équipe et les Quick-Step, nous avons tout donné pour rentrer sur la tête. Malheureusement pour nous, devant, ils allaient vraiment très vite. Dommage que tout le monde ne roulait pas”.

Le regard de l'ancien Champion de Belgique Espoirs est déjà tourné vers la prochaine édition de Paris-Roubaix, prévue le 17 avril prochain. "Je serai normalement le coureur protégé de mon équipe. J'ai vraiment l'impression que j'ai les mêmes jambes que l'an dernier. Entre-temps, je vais disputer la Flèche brabançonne, mercredi prochain. Entre le Tour des Flandres et Roubaix, certains vont courir, d'autres s'entraîneront. Mais j'ai le sentiment que les coureurs en forme seront toujours les mêmes”.