Classic Grand Besançon Doubs : Les réactions

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Jesus Herrada (Cofidis) a remporté, ce vendredi, la deuxième édition de la Classic Grand Besançon Doubs (1.1), disputée sur une distance de 177,5 kilomètres, entre Besançon et le Belvédère de Montfaucon. L'Espagnol a devancé son coéquipier Victor Lafay et Alexis Vuillermoz (TotalEnergies). Jesus Herrada succède à Biniam Girmay (Intermarché-Wanty-Gobert) au palmarès de la course (voir classement).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Elie GESBERT

5e

« J'espérais faire une belle montée mais je ne suis pas encore trop bien sur ces efforts-là, j'ai eu une bonne grippe il y a deux semaines donc ça m'a un peu cassé. Il y avait un beau plateau, c'est monté fort au pied, j'ai laissé partir pour ne pas me faire péter la boite. Mais rien à dire sur une montée comme ça, (Jesus) Herrada était le plus fort quand il est sorti. 

Après, j'ai quelques regrets sur le sprint quand j'ai lancé. J'avais peur de me faire enfermer au dernier virage, je me fais remonter un peu de tous les côtés. Idéalement, un podium aurait fait du bien, mais c'est déjà bien. Il y a deux semaines, j'aurais signé tout de suite pour ça. Ça revient tranquillement. J'ai eu une semaine violente de grippe, les bronches un peu prises. Je suis encore un peu embêté. Ce sont des efforts qui font mal, ça brule dans tous les cas, même pour celui qui gagne (sourire).

On s'attendait à ce que AG2R(-Citroën) contrôle pour (Ben) O'Connor, c'est ce qu'il s'est passé, c'était une course de côte. J'espérais être dans le Top 10, mais je ne me fais pas trop d'illusions avec la grippe, je reviens tranquillement. Demain (samedi), ce sera un peu plus punchy, un peu moins dur, on verra comment ça court. »

Portrait de Maxime BOUET

40e - Échappé

« Ça fait trois semaines que j'ai coupé, j'ai fini sur une bonne note en faisant 6e en Italie (au GP Industria, NDLR). Mais j'avais besoin de couper, j'étais fatigué mentalement. Hier on a reconnu, j'ai vu pas mal de petites routes, avec des graviers parfois. Pour une reprise, je me suis dit que je ne pourrais peut-être pas beaucoup aider l'équipe. Donc je me suis dit qu'en m'échappant je pouvais anticiper la première montée de La Malate. Et peut-être qu'un petit groupe avec Elie Gesbert reviendrait. La meilleure tactique pour l'aider était d'être devant. 

Quand ils me reviennent dessus à 20 kilomètres, je crève, et je chasse pour revenir sur dix bornes. Mais ça fait très longtemps que je n'ai pas fait une échappée, d'habitude je reste dans le peloton pour aider. Ça fait du bien de prendre l'air et ça remet en place après une coupure.

Je suis content de cette année. On a eu un bébé avec ma femme, on a eu quelques soucis mais ça va mieux aujourd'hui. L'hiver a été compliqué, mais tout va bien, c'est peut-être ça qui me donne des ailes aussi. Je travaille avec un préparateur mental. Le fait de m'occuper de la famille et des enfants, tu as juste le temps de t'entrainer et pas de cogiter sur le vélo. Ça t'évite de trop penser, réfléchir. Je m'aperçois cette année que je fais du bon boulot pour mes leaders ou quand j'ai ma carte. L'équipe comme moi, on marche beaucoup mieux, donc c'est chouette ! »

Portrait de Fabien DOUBEY

45e - Échappé

« On voulait en glisser un dans l'échappée, c'est moi qui étais bien placé, j'y suis allé. Je ne pensais pas forcément prendre l'échappée aujourd'hui. Une fois devant, il fallait user les gros collectifs AG2R(-Citroën) et (Groupama-)FDJ. En connaissant super bien les routes on a bien géré notre avance, et je pense qu'ils ont passé une sale journée derrière, ça a roulé super vite. On savait qu'en durcissant la course, Alexis (Vuillermoz) ne serait pas loin, et ça a été le cas. On a joué gagnant, on fait 3, on reviendra pour gagner. Demain (au Tour du Jura, NDLR) ce sera une autre belle course, il y aura encore de quoi faire.

Être à domicile, ce sont des beaux moments, on a passé des périodes compliquées ces derniers temps, pour tout le monde. Alors voir ces bénévoles, ces gens qui aiment le vélo, la famille, c'est un peu une façon de les remercier et les encourager à continuer ce qu'ils font pour le vélo. Et voir les sourires, c'est cool ! »

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Portrait de Maxime BOUET
Portrait de Fabien DOUBEY
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