Maxime Pasturel : « Je sens que je reprends un nouvel élan »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Après une demi-saison à Laval, Maxime Pasturel a changé d’environnement pour s’engager à Sojasun espoir-ACNC. Malgré un début de saison plutôt discret, l’ancien coureur du VC Pays de Loudéac a bien entamé son Tour de Bretagne. Avant de prendre le départ de la troisième étape à Lohéac, Maxime Pasturel s’est entretenu avec DirectVelo sur cette entame, mais aussi les problèmes du début de saison et cette dimension mentale qu’il évoquait déjà au moment de quitter Loudéac.

DirectVelo : Comment juges-tu ton entame de Tour de Bretagne ?
Maxime Pasturel : Je me sens bien depuis le départ, je sens que j'ai passé un cap physique par rapport au début de saison. J'ai fait une belle semaine d'entrainement avant de venir sur le Tour de Bretagne, comme c'était un de mes premiers objectifs. Pour l'équipe ou d'un point de vue personnel, ça reste le Tour de Bretagne et Sojasun, ça leur tient à cœur. On doit être à hauteur de l'événement. Y être n'est pas un cadeau, il faut mettre toutes les chances de notre côté pour subir le moins possible.

« C'EST CE QUI ME MANQUE DEPUIS UN PETIT MOMENT »

Tu sembles enfin lancer ta saison…

Je suis content pour l'instant par rapport à toutes les courses avant, où j'étais à 60-70%. Depuis lundi j'ai augmenté de niveau, je me sens bien, et pas en grande difficulté dans le peloton. Lundi j'ai été gêné dans l'emballage, j'avais des regrets. Hier Stéphane (Heulot) nous a dit qu'à partir du sprint une deuxième course allait commencer. J'étais présent, en train de batailler. Mais quand on se rassoit ça sort, c'est rageant parce que ça répondait bien. Ça fait passer à côté d'un grand résultat et c'est ce qui me manque depuis un petit moment. Avoir le déclic et refaire parler de moi en course.

Qu'est-ce qu’il te manquait pour être à 100% ?
J'ai eu un choc mental après ma saison d'Espoir 4 et le changement de club. Mentalement j'ai subi, j'ai eu du mal à remonter la pente. C'est ce qui a fait que c'est très long, depuis la victoire à Montpinchon, l'équpipe de France, le stage... Ça allait très bien et mentalement ça m'a lâché, entre Loudéac où c'était compliqué, et là le début de saison où j'ai travaillé. Mais maintenant je ne fais que du vélo. Donc je sens que ça revient bien. Mon entraineur Pierre Gouault me suit bien, il sent que ça va venir et je l'espère, pour être à 100% à la sortie du Tour de Bretagne. Je sens que je reprends un nouvel élan.

« J’AI EU DU MAL À REMONTER LA PENTE »

Tu sens que les problèmes sont derrière toi ?

Ça fait du bien parce qu'en début de saison j'étais pris d'angoisses à l'entrainement sur mon vélo. Dans la tête ça n'allait pas. Là depuis lundi je cours libéré, ça va bien. Je me rassure hier, je suis présent dans les 20 ou 15, je ne débranche pas. Je n'ai pas peur et je suis là. Il faut que je reprenne confiance parce que je marche beaucoup au mental. Si je ressors du Tour avec cette forme, j'espère bien enchainer. En espérant faire le Tour de la Manche qui est un objectif pour moi.

Où vas-tu enchainer ?
On n'a pas de week-ends de courses après, à voir ce qu'il y a ou sinon pourquoi pas faire une course seul. Après ça va être Tour du Lionnais, Tour de la Manche ou Tour de Loire-Atlantique, il y aura un front sur ces deux épreuves. Mais c'est vrai que le Tour de la Manche, en tant que manchois, ça me tient à cœur. On verra bien d'ici là.

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