Henri-François Renard-Haquin repointe déjà le bout de son nez. Près de deux mois après sa chute au GP Criquielion (lire ici), le sociétaire du CC Etupes était dans le coup dimanche dernier lors d’Arbent-Bourg-Arbent. “C’était une course vraiment très usante avec la chaleur. Je manquais d’entraînement. Je n’ai pas roulé pendant trois semaines, puis j’ai repris tranquillement. La semaine dernière, j’étais en 2,3,J à Ornans (où il a gagné, NDLR). Ça montait moins fort. On sent la différence quand les mecs d’AG2R embrayent. Ils font vraiment mal“, déclare au micro de DirectVelo le coureur présent le 1er mai au Chrono 47.

Le garçon de 19 ans s’est malgré tout distingué en opérant la jonction sur le groupe de tête à 70 kilomètres du but. “J’avais la rage. J’aurais regretté de ne pas accrocher l’échappée. Je me suis fait vraiment mal“. Il a malgré tout dû baisser pavillon dans la première ascension d’Arfontaine à un peu moins de 50 bornes du terme. “Je n’ai pas le physique d’un grimpeur. Je suis plus lourd, je pèse quasiment 76 kg. C’était compliqué et long. Il faut aussi que je bosse encore le placement. J’aurais dû être mieux positionné pour garder l’échappée“. Même s’il est tombé dans le final au niveau d'un rond-point, l’Espoir 2 termine tout de même dans le Top 10 (voir classement) après un sprint perdu face à Louis Coqueret (Leopard Pro Cycling).

Henri-François Renard-Haquin sait ce qu’il lui reste à faire. “Je ne suis pas un gros « jobeur ». Il faut que je fasse attention à ce que je mange. J’adore la bouffe. C’est mon point négatif. Je sais que j’ai encore une marge de progression par rapport à ça. Ça me motive“. À partir de jeudi, il va prendre part au Tour de la Manche. “J’ai pris mes vacances. Je n’ai que cinq semaines au total. Je vais bosser tout l’été“, rappelle l’étudiant en BTS alternance hôtellerie-restauration qui a plusieurs objectifs. “Je veux essayer de marcher en chrono. J’aime bien ce type d’effort. Je pense au Championnat de France et aussi à Paris-Troyes où je serai peut-être qualifié. Tout ce que je peux rafler, j’ai envie de le rafler et voir où ça me mène“.