Axel Mariault : « Le résultat est là »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Le Team U Nantes Atlantique est décidément sur la pente ascendante lors de ces premières étapes de la Route d’Occitanie (2.1). Après l’échappée de Léo Danès jeudi, c’est Axel Mariault qui s’est à son tour montré ce vendredi en allant chercher un Top 10 sur les hauteurs de Roquefort-sur-Soulzon, après avoir tenté de déborder les hommes les plus rapides du peloton sur le côté droit de la route, dans la dernière ligne droite en faux-plat montant (voir classement). Agréablement surpris par cette performance, l’ancien Champion de France Amateurs s’est confié à DirectVelo après l’arrivée. 

DirectVelo : Comment s’est passée cette deuxième étape de la Route d’Occitanie pour toi ?
Axel Mariault : Sur le papier c’était l’étape qui me convenait le mieux donc j’étais déçu qu’elle soit raccourcie. Ce n’est pas la même course mais le résultat est là donc c’est cool. C’était une étape de 35 bornes et ça a été à fond du début à la fin. C’est parti assez vite et on savait que ça allait se faire dans la dernière bosse, que les équipes allaient contrôler pour que ça arrive au sprint. Ce genre d’arrivée, avec un sprint mais en costaud, me convient bien. Au pied de la première bosse j’étais assez loin mais j’ai réussi à bien remonter dans la deuxième pour aller chercher ce Top 5. Il y avait de gros costauds derrière moi… enfin devant aussi ! Mais ça montre que l’équipe a sa place sur la course.

TROIS COUREURS DANS LE TOP 20 

Et avec Yaël Joalland et Jordan Jegat qui terminent respectivement 16 et 18e, ça se confirme.
Oui, on est quand même trois gars dans les vingt premiers. C’est un peu dommage qu’on ne se soit pas mieux trouvés pour faire encore mieux. Si avec Jordan on avait été mieux placés au kilomètre on aurait pu viser le podium mais on se satisfait quand même de la 5e place. C’est une course avec un gros niveau.

Aviez-vous roulé un peu avant l’étape puisqu’elle a été raccourcie comme l’ont fait d’autres équipes ?
On n’avait pas du tout fait de réveil musculaire avant l’étape. Plusieurs équipes en ont fait mais vu les températures, le corps est vite chaud je pense. On s’est garé cinq kilomètres avant le départ donc on s’est un peu échauffé mais c’est tout. Je ne pense pas que si on avait fait une heure le matin ça aurait changé grand-chose.

« JE N’ABORDAIS PAS LA ROUTE D’OCCITANIE AVEC UNE GRANDE CONFIANCE »

Te sentais-tu en forme dernièrement ?
Oui et non. Aux Boucles de la Mayenne j’avais fini 11e sur une étape mais j’avais enchainé avec la Mercan’Tour Classic où j’avais abandonné. J’étais complètement cramé. Je suis allé au Mont Ventoux Dénivelé Challenge avec des envies aussi mais j’ai dû changer de vélo deux fois dans la première montée du Ventoux et quand j’ai essayé de revenir, le peloton avait complètement explosé et je n’ai jamais pu rentrer. J’étais déçu de ça donc je n’abordais pas la Route d’Occitanie avec une grande confiance. Mais cette place là va me remettre en confiance pour les prochaines courses et déjà dès demain (samedi).

D’ailleurs, en parlant de demain, à quoi t’attends-tu pour la troisième étape ?
Je ne sais pas trop à quoi m’attendre puisque je n’ai pas pu finir ni la Mercan’Tour ni le Ventoux. Ça pourra convenir à plusieurs gars de l’équipe. Ce sera une course avec beaucoup de dénivelé et chez les amateurs, à part la Ronde de l’Isard, on a peu de courses comme ça. Il n’y a pas de secret, ça se fera à la pédale puisqu’il y a trois cols (le Col de Roque Jalère, le Col de Jau et le Col des Hares, NDLR). On va essayer de s’accrocher le plus possible avec les gars de l’équipe. Jordan a terminé 19e au Mont Ventoux donc on peut aller chercher un résultat, que ça soit avec moi ou un autre. Les prochains jours seront un peu moins chauds. J’aime bien la chaleur mais quand c’est extrême comme ça, c’est plus dur à gérer.

« ÇA FERA DU BIEN DE COUPER »

Et une fois la Route d’Occitanie finie, quel sera ton programme ?
Après le Championnat de France on aura une coupure pendant un petit mois en juillet jusqu’au Tour Alsace. Ça fera du bien de couper parce qu’on a pas mal enchainé, là. En août et septembre on aura un beau programme avec le Tour de l’Ain et le Tour du Limousin aussi.

Auras-tu des ambitions pour le Championnat de France, même s’il sera compliqué de faire mieux que l’an passé ?
C’est sûr que ça sera compliqué ! Le Championnat de France est typé sprinteur cette année donc on a quand même Emmanuel Morin qui, sur un bon jour, peut aller chercher une très belle place. Si plusieurs équipes décident de contrôler pour que ça arrive au sprint, on essayera d’épauler Manu pour aller chercher une place. Si c’est une course de mouvement on ne va pas s’interdire de suivre les attaques non plus.

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