Baptiste Vadic a pris la poudre d’escampette ce dimanche sur la deuxième et dernière étape du Tour du Pays de Montbéliard (voir classements). “L’objectif était de prendre l’échappée afin d’aller chercher les points des sprints intermédiaires pour conserver le maillot vert de Lucas Grolier. Finalement, c’est moi qui ramène la tunique même si j’aurais voulu que ce soit Lucas, mais j’étais devant“, explique au micro de DirectVelo le sociétaire de Vendée U.

Le Creusois de 20 ans s’est retrouvé parmi un trio avec Robin Meyer (Philippe Wagner Cycling) et Thijs De Lange (Metec Solarwatt p/b Mantel). “J'ai voulu gérer mon effort en étant devant. Il n’y a pas eu de changement de rythme et du coup, j’ai réussi à réguler le moteur avec la chaleur“. À 60 kilomètres du terme, il n’a pas tenté de suivre l’attaque en solitaire du Néerlandais. “Je ne voulais pas me mettre dans le rouge. Ça n’aurait servi à rien que je le suive car j’aurais sûrement arrêté la course un tour après. Dans la dernière montée, je me suis dit que j’allais tout mettre quitte à essayer de revenir. J’ai tout donné jusqu’au bout mais je n’ai pas réussi à rentrer sur lui. Il était plus fort“.

« IL MÉRITAIT DE GAGNER »

Sur la fin, l’Espoir 2 avait une très légère marge sur le peloton et il a été repris dans la dernière ligne droite par le peloton réglé par... son coéquipier Mattéo Vercher. “Il y a eu une petite confusion au moment de l’arrivée. Je pensais qu’il n’y avait que Baptiste en tête et qu’il allait gagner. On l'a repris à 200 mètres de la ligne. Je pensais qu’on allait arriver du coup pour la victoire… Je suis forcément déçu. J’ai levé les bras, je me suis ridiculisé mais ce n’est pas grave, sourit le Rhodanien de 21 ans. Hier (samedi), j’ai déjà terminé 2e du sprint, là je règle le peloton... C’est quand même de bons résultats et c’est de bon augure“.

Baptiste Vadic aurait aimé que son collègue s’impose. “J’étais un peu déçu pour lui après l’arrivée. Il méritait de gagner cette course. C’est comme ça. Depuis le début de saison, on n'a rien à se reprocher. On fait du super boulot, l'équipe marche vraiment bien. Pour ma part, je suis très heureux de ma journée. Je ne pensais pas faire ça vu la chaleur“.