Aaron Van der Beken : « C'est le meilleur moyen pour se planter »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Au terme de la première moitié de la saison, Aaron Van der Beken pointe à la 22e place du Challenge DirectVelo Belgique (voir ici). L'Espoir 4 de la Lotto-Soudal DT comptait sans doute être plus haut dans la hiérarchie. L'ancien coureur d'EFC-L&R-Vulsteke a été gêné par des ennuis de santé. "J'ai eu le Covid en janvier et j'ai également eu un mycoplasme, explique-t-il à DirectVelo. Après mon Top 10 au Tour de Normandie, j'ai commencé à m'affaiblir. J'ai abandonné au Circuit des Ardennes. J'ai voulu me reposer pour Liège-Bastogne-Liège mais ça n'a pas fonctionné. J'ai pris deux semaines de repos et j'ai ensuite pris trois semaines pour me remettre en forme en vue des courses italiennes de préparation pour le Giro Espoirs".

Si l'athlète de 21 ans ne s'est pas trop mal débrouillé sur les courses UCI (5 Top 20 dont une 6e place à la Course de la Paix), il n'a pas été retenu pour le Tour d'Italie Espoirs. "J'étais prévu à la base. Le choix n'a pas été facile pour Kurt Van de Wouwer, mais je comprends la décision. En ayant si peu couru depuis Liège-Bastogne-Liège, c'était compliqué pour moi. De plus, l'équipe tournait très bien à ce moment-là et les gars sélectionnés ont répondu présent. C'était décevant pour moi mais les résultats ont donné raison à la direction".

IL VISE UN NOUVEAU TOP 10 AU TOUR DU VAL D'AOSTE

À présent, le coureur de Horebeke (Flandre-Orientale) compte bien améliorer ces résultats dans les prochaines semaines. "Aujourd'hui (mercredi), je serai au départ de la Course de Côte à Herbeumont. Samedi, j'irai à l'Omloop van de Zeven Heuvelen aux Pays-Bas. Je retournerai au Tour du Val d'Aoste où je viserai de nouveau un Top 10. Ensuite, j'aurai encore le Tour Alsace".

S'il espère obtenir un contrat pro d'ici la fin de la saison, il n'en fait pas une fixette. "Des équipes me suivent de loin mais il me faut encore des résultats. Je ne ne mets pas de pression. C'est le meilleur moyen pour se planter. Si je ne deviens pas pro, j'irai travailler. Il y a plein d'autres choses à faire à côté du cyclisme".

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