Noa Isidore : « Savoir prendre ses responsabilités »

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

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Noa Isidore va prolonger le plaisir ce vendredi. Vainqueur de la première étape de l’Ain Bugey Valromey Tour la veille, le coureur d’AG2R Citroën U19 Team a conservé ce jeudi le maillot jaune à l’issue de la 2e étape de l’épreuve internationale juniors. “C’était très piégeux, on s’est fait attaquer mais l’objectif est rempli”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo.

Son équipe n’a finalement pas eu à beaucoup mener le peloton. “Au début, j’étais plutôt satisfait car ça ne sortait pas. Toutes les équipes tentaient leur chance. À la fin, on se retrouve à trois-quatre équipes à faire la course. Avec l’équipe, on a bien géré pour garder ce maillot”. Mais le capitaine de route de la formation basée à Voiron (Isère) a bien conscience que tout n’a pas été parfait pendant les 98 kilomètres de course entre Saint-Victor-de-Morestel et Morestel (Isère). “Il y a eu des petits couacs. On va essayer de remettre les pendules à l’heure et bien faire sur la troisième étape”. Les coureurs d’AG2R Citroën U19 ont en effet semblé avoir du mal à se trouver à certains moments.

« CE SERAIT ÉGOÏSTE »

Noa Isidore en personne a mené le peloton, notamment dans le troisième et dernier Grand Prix de la Montagne, à une trentaine de bornes de l’arrivée. Pour l’Aubois, cette situation est normale. “Il faut savoir prendre ses responsabilités pour garder le maillot. Je ne peux pas uniquement compter sur les autres. Ce serait égoïste, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas rouler”. Malgré la chaleur et un rythme rapide, cette journée en jaune a été un régal pour lui. “J’ai vraiment pris du plaisir à chaque moment de l’étape. Je suis resté très concentré”, rapporte le coureur 3e du sprint du peloton derrière l'échappé Colin Savioz (voir classement).

Place ce vendredi à la première étape difficile, avec la montée du col de Portes (km 51) dont le sommet sera situé à 42 kilomètres d’Ambérieu-en-Bugey, ville d’arrivée. “Il y a pas mal de plat ensuite. Même si c’est compliqué à un moment dans les côtes, je pourrai revenir dans le final”, imagine-t-il. Mais le coureur licencié à l’UV Aube jouera franc jeu avec ses coéquipiers. “Je serai honnête envers moi et envers l’équipe. Je peux aussi travailler pour Léo Bisiaux et Maxence Place qui sont de meilleurs grimpeurs que moi”. Mais le 8e du Championnat d’Europe semble avoir les jambes pour prolonger le plaisir au moins une journée de plus.

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