Julian Alaphilippe : « Je n’ai aucun pincement »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Retour victorieux pour Julian Alaphilippe. Absent des pelotons depuis le Championnat de France, qui marquait déjà son retour à la compétition après sa chute à Liège-Bastogne-Liège, le double Champion du Monde avait ensuite été privé de Tour de France. Mais à l’occasion de la première étape du Tour de Wallonie, le coureur de Quick-Step Alpha Vinyl a renoué avec la victoire, sur son terrain. En haut du Mur de Huy (voir classement). "Je l’aime autant que je le déteste. Ça n'a pas la même saveur que la Flèche, mais c'est une arrivée douloureuse ! Je commence à savoir la gérer un peu. C'est aussi les jambes qui décident. Cette année à la Flèche il y avait plus fort que moi", concède le triple vainqueur de l’épreuve.

Comme sur la Flèche Wallonne, Julian Alaphilippe a mis ses hommes à rouler pour mettre tout le monde dans le rouge au pied. "C'est le scénario idéal pour moi, une course dure, un bon positionnement en bas du Mur, et bien sûr il fallait les bonnes jambes". Mais Alex Aranburu (Movistar) est parti à l’aventure. "Quand j'ai vu Aranburu lancer son sprint à quasiment 300 mètres de la ligne, j’étais un peu surpris. C'était bien vu de sa part mais je savais que ça faisait un peu loin. Je l'ai laissé partir, sans que l'écart ne se creuse trop. Et je savais qu'à la fin je pouvais produire un effort violent dans les 150 derniers mètres, et je suis revenu"

Et peu importe cette arrivée au Mur de Huy, le vainqueur d’étape au Tour du Pays Basque cette année voulait mettre l’épreuve wallonie à son calendrier. "Ça fait du bien, je suis venu ici avec un certain état de fraicheur, une grosse envie, de la motivation, mais bien sûr de l'incertitude. Gagner, c’est donc bon pour le moral et la suite, j'espère que ça va continuer comme ça jusqu'à la fin". Maillot de leader sur les épaules, il va déjà retrouver les automatismes. "Un maillot de leader se respecte, peu importe la course". Quant au Tour de France, Julian Alaphilippe balaie les éventuels regrets d’un revers de main. "Je n'ai aucun pincement, je suis très content d'être ici, et très content d'avoir gagné !". La réponse est claire et nette.

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