Près d’un mois après son podium au Championnat de France, Axel Zingle est de retour aux affaires depuis ce week-end au Tour de Wallonie. “On a fait un bon stage avec l’équipe dans le Jura la semaine dernière. Ça a permis de bien se remettre dans le bain. Je suis arrivé avec de bonnes sensations et des ambitions pour cette course qui peut pas mal me convenir“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Cofidis.

Mais tout ne s’est pas passé comme prévu samedi lors de la première étape arrivant au Mur de Huy. “J’ai heurté une moto de l’organisation qui était arrêtée au milieu de la route. C’était à 500 mètres du pied du mur. Ça roulait assez vite à ce moment-là. Je n’ai pas pu l’éviter. Ce n’était pas la meilleure façon de reprendre la compétition après la coupure. J’hésitais à prendre le départ hier (dimanche). Finalement, ça allait. Ça a ruiné mes plans pour jouer le général, mais on a encore deux belles cartes dans l’équipe. On va essayer de garder le classement de Guillaume (Martin, 5e, NDLR) et on va aussi rester autour de Jesus (Herrada, 9e, NDLR)“.

« MARQUER DE GROS POINTS AU QUÉBEC ET À MONTRÉAL »

Le coureur de 23 ans aurait voulu se tester dans la montée. “Je comptais sur cette première étape pour prendre ma revanche de la Flèche Wallonne. J’avais été lâché dans l’avant-dernière côte. J’avais à cœur de prouver que je pouvais tirer mon épingle du jeu. J’espère que je reviendrai l’an prochain à la Flèche. Une Ardennaise comme Liège-Bastogne-Liège est encore un peu trop dure pour moi“. Il a apprécié goûter à quelques monts pavés sur certaines épreuves outre-Quiévrain. “L’an prochain, j’aimerais bien découvrir les Flandriennes“.

Ce dimanche, il se rendra en Espagne au Circuit de Getxo. Puis il prendra part à l’Arctic Race et au Tour du Doubs. “Ensuite, j’irai sûrement au Québec et à Montréal. Ce sont de belles courses pour moi. L’équipe compte sur moi pour marquer de gros points. Il y a 500 points en jeu pour la victoire. Ça peut vraiment faire la différence“. C’est pour cette raison qu’il ne prendra pas part à son premier Grand Tour, la Vuelta. “C’est une année spéciale avec les montées-descentes en WorldTour. Mais c’est partie remise. J’en ai discuté avec Cédric Vasseur. Il m’a dit qu’il n’y aurait pas de soucis pour l’an prochain. C’est nécessaire dans mon évolution et ça pourra me permettre de passer un cap“.