Romain Grégoire : « Ça fait partie du vélo »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Il ne fallait pas chercher Romain Grégoire, en début de semaine, sur le stage de préparation de l'équipe de France au Tour de l’Avenir. Victime d’une chute, qui a provoqué son abandon, samedi sur la quatrième étape du Tour Alsace (2.2), le coureur de la Conti Groupama-FDJ a dû rester quatre jours sans faire de vélo. De retour sur sa machine ce jeudi, le Bisontin a fait le point avec DirectVelo après avoir monté le col de la Madeleine puis l'ascension de la Toussuire.

DirectVelo : Que s’est-il passé samedi sur le Tour Alsace ?
Romain Grégoire : Je me suis mis par terre tout seul, c’était une chute bête. Je n’étais pas en forme, je traînais en queue de peloton. Dans un faux-plat descendant, je me suis dit qu’il fallait que je me bouge et remonte devant. En fait, je pense avoir pris un trou sur le côté gauche de la route, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé. Mes mains ont dû glisser du cintre et j’ai fait un soleil dans le bas-côté. J’ai eu de la chance, je m’en sors vraiment bien avec “qu’un” bon choc sur la tête.

« PAS AU TOP DE MA FORME »

As-tu redouté une blessure plus grave ?
Je n’ai pas eu peur, il n’y a pas eu de perte de connaissance. J’ai même presque eu l’envie de repartir pour finir l’étape. Mais au final, la raison m’a vite rappelé à l’ordre quand j'ai essayé de me relever. J’ai été pris rapidement en charge par le corps médical de la Groupama-FDJ. J’ai de suite été rassuré. On a vu que c’était une commotion, légère, qui ne devrait pas laisser trop de séquelles.

Tu dis que tu n’étais pas en grande forme sur ce Tour Alsace…
Clairement, je n’étais pas au top de ma forme. Ce n’est pas forcément alarmant pour la suite de la saison. Je pense que ça arrive d’être moins bien sur certaines courses. J’ai fini les deux premières étapes complètement mort, ça reste du bon boulot pour la suite. En plus, j’ai été actif (il a été échappé le troisième jour lors de l’étape de la Super Planche des Belles Filles, NDLR). Je ne peux pas dire que le bilan de ce Tour Alsace soit positif mais il faut regarder vers le futur et se dire qu’on a fait le boulot.

« IL FALLAIT QUE JE ME REPOSE »

Finalement ce Tour Alsace, c’est le premier couac de ta saison…
Oui, et même de ma petite carrière. Je n’avais jamais eu de grosse chute mais ça fait partie du vélo, c’est comme ça. Il faut y passer. Je touche du bois, là ce n’était pas trop grave. Ça m'a juste obligé à faire trois-quatre jours off, en essayant de reposer mon cerveau au maximum. J’ai eu le feu vert du corps médical pour reprendre tranquillement après quatre jours.

Comment s’est passée ta première journée de stage avec l’équipe de France ?
Le coup de mou de l’Alsace est en train de se dissiper. Forcément, c’était compliqué de faire quatre heures et 3000 mètres de dénivelé positif, en montagne et après quatre jours sans vélo. Mais c’était important de venir au stage et rencontrer tous les coéquipiers que j’aurai sur le Tour de l’Avenir. Aussi bien pour la cohésion de groupe que pour cette étape de la Toussuire que je ne connaissais pas. C’est dommage d’avoir manqué deux journées de stage mais la raison l’a emporté, il fallait que je me repose. L’important était de quand même pouvoir être ici, même sur une durée réduite.

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