Rudy Porter, l’esprit léger

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

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Rudy Porter a obtenu ce qu’il cherchait. L’Australien de 21 ans va devenir pro avec la WorldTeam de son pays, le Team BikeExchange-Jayco, et c'était le grand objectif de sa saison 2022. “C’est une année réussie avec ce contrat pro. Pourtant, il y a eu des hauts et des bas. Au début de la saison, j’ai eu le Covid. Ensuite, j’ai bien repris l’entraînement et j’ai eu de bons résultats à l’Alpes Isère Tour et à la Course de la Paix, avant d’avoir de nouveau quelques problèmes de santé au Tour du Val d’Aoste...", tente de résumer au micro de DirectVelo l'habituel sociétaire de la formation Trinity Racing.

Le Wallaby a commencé à avoir des contacts avec des structures professionnelles après sa 2e place à la Course de la Paix, justement, début juin. “La saison dernière, je suis arrivé en Europe durant l’été et j’ai vite pris de l’expérience. Cette année, je me suis amélioré en m'appuyant sur cette expérience de l'an passé, qui était une année de découvertes. Je suis très honoré de pouvoir rejoindre une formation australienne, c'est ce que je voulais". Désormais, il peut ainsi courir l’esprit libéré. “J’apprécie vraiment chaque course, je suis plus calme", assure celui qui fera du Mondial australien à Wollongong "un grand objectif" en fin d'année.

En attendant, Rudy Porter participe actuellement au Tour de l’Avenir. Sur ces premières étapes, il se dévoue pour son compatriote Jensen Plowright. “On roule pour lui donner l’opportunité de montrer qu’il est le meilleur sprinteur Espoir. Malheureusement, Soren (Waerenskjold) est parti et a anticipé le sprint le premier jour". Puis le coureur de la Conti Groupama-FDJ - quand il n'est pas en sélection - n'a pas réussi à faire beaucoup mieux ce samedi avec une 8e place à Civray. "On a eu quelques problèmes, c’était très dangereux sur ces premières journées... Mais ce n’est que partie remise. Nous voulons remporter une étape avec lui. C’est l’objectif principal". Le 4e de l’Alpes Isère Tour pensera, dans un second temps, au classement général. “Je vais essayer de ne pas perdre de temps puis on verra comment ça se passe dans la montagne".

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