Les Mexicains sur tous les tableaux

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Samedi, DirectVelo vous présentait Noé Alejandro Rodriguez, l’homme à la tête de la sélection mexicaine, lequel est parti de loin (pour ne pas dire de rien) pour construire un groupe crédible et suffisamment solide pour se présenter - sept ans après sa création - au départ du Tour de l’Avenir (lire ici). Lors des deux premières étapes de l’épreuve, les Mexicains sont parvenus à passer entre les gouttes et les chutes. “Pour l’instant, ça se passe bien, on n’a pas trop à se plaindre”, souriait le directeur sportif au départ de la troisième étape, dimanche midi. Alors que les Nord-Américains sont restés bien au chaud au cœur du peloton durant les journées vendéennes, ils ont fait le choix d’envoyer un homme en éclaireur, à l’avant de la course, ce dimanche.

“C’était plus tranquille d’être à l’avant parce que dans le peloton, c’est stressant”, explique Jorge Peyrot Balvanera - photo ci-dessus -, lequel s’est battu pour le maillot de meilleur grimpeur. “J’ai pris les plus gros points mais ce n’était malheureusement pas suffisant pour prendre le maillot. C’était quand même une belle journée à l’avant”. Lorsque l’écart était encore de trois minutes à quelque 50 bornes de l’arrivée, le Mexicain a tout donné. “Mais l’écart a ensuite vite diminué, le peloton a roulé fort”, concède le puncheur, qui avait “reconnu le circuit final sur Google Maps pour voir comment étaient les routes”.

EN ATTENDANT LA MONTAGNE

Pendant que son coéquipier faisait la course en tête, Carlos Alfonso Garcia - photo ci-dessous - est resté dans le peloton. Supposé carte maîtresse de l’équipe en l’absence d’Isaac del Toro, il attend sagement les étapes de montagne. “Pour l’instant, c’était un peu dangereux et intense mais je tiens le coup en attendant la suite. La fatigue commence à se faire sentir dans le peloton, il faudra voir comment ça évolue et la façon dont je récupère par rapport aux autres jusqu’aux étapes pour grimpeurs”.

Venu au cyclisme via la pratique de son oncle, le jeune Latino-américain s’est passionné pour ce sport en voyant Peter Sagan décrocher le titre mondial à Richmond. “Et comme beaucoup, j’ai aussi découvert le vélo via les étapes du Tour de France à la télévision”. Celui qui réside à Saint-Marin de février à octobre, comme la plupart de ses compatriotes coureurs, n’a désormais qu’un rêve en tête : “devenir professionnel”. En attendant, il souhaite défendre au mieux les couleurs de son pays sur ce Tour de l’Avenir, puis “participer au Championnat du Monde”.

   

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Portrait de Carlos Alfonso GARCIA TREJO
Portrait de Jorge PEYROT BALVANERA