Marc SARREAU

Decathlon AG2R La Mondiale

Vainqueur de l'étape et leader du général

« Le format de l’étape était assez rapide. Il n’y a pas eu de pause, ça roulait encore plus vite dans le final. La moindre erreur de placement se payait cher. Le final était plus difficile avec un effort long et lactique. Il y avait moins d’aspiration que dans un sprint classique. J’ai su résister au retour des coureurs qui étaient dans ma roue. Je suis vraiment content.

C’est ma troisième victoire, ça fait plaisir. Je ne sais si je suis le plus fort mais j’ai une super équipe, la meilleure ici pour emmener les sprints. Ça décuple les forces pour la dernière ligne droite. J’arrive à conclure à chaque fois. Ça ne m’est jamais arrivé. J’ai doublé mon capital sur les deux dernières années en trois jours. Quand je suis arrivé au Tour Poitou-Charentes, j’étais plutôt à la recherche de confiance. Je me serais largement contenté d’une seule victoire. Au vu de la liste des partants et de notre équipe, j’étais vraiment confiant. C’est « triple bonus ». La semaine est réussie.

Par respect, je vais m’appliquer pour le chrono cet après-midi. J’ai quand même le maillot. Ce n’est pas mon exercice. Je pense que je vais perdre beaucoup de temps et ma place de leader. Il restera sûrement un dernier sprint vendredi. Je vais essayer de pourquoi pas décrocher une quatrième victoire ».

M. SARREAU

Paul PENHOËT

Groupama-FDJ

2e de l'étape et 7e du général à 22"

« C’est de ma faute. J’aurais dû lancer le sprint. Il me manque encore la confiance que Marc (Sarreau) a. J’ai voulu trop attendre. Au final, je me fais tasser mais c’est normal. Après, la ligne arrive vite. J’aime tout type de sprint, bien que j’apprécie en bosse comme je suis léger. Marc et (Edward) Theuns ont des lanceurs pour bien les emmener. C’est un peu plus difficile pour les mecs isolés comme moi. Une 2e place ne me suffit pas, que ce soit en Classe 1 ou 2, même si je me rapproche ».

P. PENHOËT

Axel LAURANCE

B&B Hôtels-KTM

3e de l'étape et 4e du général à 18"

« Je suis vraiment déçu car je pense que je pouvais gagner. Je revenais vite dans les 100 derniers mètres. Edward Theuns était à fond. Je pense qu’il a vu qu’il était en danger pour son podium. Il est venu me serrer. Je ne pouvais plus pédaler. Quand tu es 3e en étant à fond, tu es content. Mais là je ne le suis pas car je voyais que j’étais en mesure de gagner. J’avais coché cette étape en venant ici. Dès qu’il y a quelques pourcentages, j’ai une belle explosivité. Je sais que j’en suis capable. Ça n’a encore pas souri aujourd’hui. Il faudra retenter pour essayer d’aller chercher la victoire.

Cet après-midi, il va falloir faire le contre-la-montre à fond. Je n’ai pas forcément travaillé le chrono cette année. Je me suis plutôt concentré sur les sprints et mon punch. Je suis placé au général, j’ai des secondes d’avance avec les bonifications. Je vais me battre. Ça ne va pas être une mince affaire. Je vais tout donner et on verra le résultat à la fin. Demain (dernière étape ce vendredi, NDLR), ce sera une autre opportunité ».

A. LAURANCE

Louis BARRÉ

Arkéa-B&B Hôtels

Attaquant dans le dernier GPM - notre photo

« Le but était de durcir la course pour éviter que ça arrive trop groupé dans le sprint vu qu’on n’a pas de sprinteur capable de gagner. Personne n’a suivi, c’est dommage. Les concurrents ne veulent pas que la course soit dure, ils préfèrent rester dans les roues. J’espère que Kévin (Vauquelin) et Connor (Swift) vont faire un bon truc au chrono pour qu’on puisse aller chercher quelque chose demain soir à l’issue de l’étape la plus dure.

Ça fait un peu bizarre d’avoir un nouveau maillot (il a rejoint Arkéa-Samsic au 1er et le TPC est sa première course avec cette formation, NDLR). J’ai changé en cours de route comme si j’étais stagiaire. Ça se passe bien. J’apprends avec eux, je regarde comment ça fonctionne et je pourrai aller chercher des trucs les années suivantes ».

L. BARRÉ