Tour de l'Avenir - Et. 7 : Les réactions

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Cian Uijtdebroeks (Belgique) a remporté ce vendredi la 7e étape du Tour de l'Avenir, jugée entre Thonon-les-Bains et Saint-François-Longchamp. Au terme des 175 kilomètres, il a devancé Davide Piganzoli (Italie) et Michel Hessmann (Allemagne). Michel Hessmann (Allemagne) conserve la tête du classement général (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Davide PIGANZOLI

2e de l'étape à 1'16" et 4e du général à 1'20" - notre photo

« Je me sentais bien. Je suis très content de cette performance. Je n’imaginais pas terminer si bien placé ce matin. Le rythme était très élevé. Cian (Uijtdebroeks) a attaqué après cinq kilomètres de montée, à dix bornes de l’arrivée. Nous avons essayé de rester dans sa roue, mais c’était trop dur. Nous avons essayé de gérer et d’arriver en 2e et 3e positions avec (Michel) Hessmann. J’ai roulé avec lui. Je n’aime pas les montées dures comme aujourd’hui. Demain, je pense que ce sera mieux pour moi ».

Portrait de Michel HESSMANN

3e de l'étape à 1'25" et leader du général

« C’est mieux que ce que j’espérais. Je ne sais pas quoi dire. Je pense que personne n’avait de bonnes jambes car c’était un rythme très dur. Je sais que c’est bien pour moi quand la course est dure. Nous avons vraiment roulé fort dans la descente. Nous avons fait la différence et nous avons continué sur le plat car quelques prétendants au classement général ont été lâchés. Tout le monde souffrait dans les roues. Dans la dernière montée, j’ai vu que nous étions fatigués et qu’on n’imprimait plus un tempo très élevé. (Cian) Uijtdebroeks a attaqué. J’ai essayé de suivre un peu mais son allure était trop élevée. Je devais monter à mon rythme. J’ai suivi les grimpeurs que je pouvais. (Davide) Piganzoli a beaucoup bossé et m’a aidé. Il mérite la 2e place. Je suis content de finir 3e et de limiter ma perte de temps ».

Portrait de Alessandro FANCELLU

4e de l'étape à 1'36" et 6e du général à 2'11"

« Aujourd’hui, je me sentais assez bien. Dans la dernière montée, Cian (Uijtdebroeks) a attaqué à dix kilomètres du sommet. Il était le plus fort. Nous étions cinq coureurs derrière. Je suis resté avec eux. À la fin, j’ai sprinté. Maintenant, nous sommes deux coureurs bien placés pour le général avec Davide Piganzoli. C’est important pour la suite. On verra qui se sent le mieux dans les montées et essayer d’obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. J’ai commis une erreur il y a deux jours. J’ai gaspillé sans raison beaucoup d’énergie en allant dans l’échappée. Mais je pense que j’ai bien récupéré et je suis prêt pour les montées ».

Portrait de Mats WENZEL

8e de l'étape à 2'05" et 12e du général à 4'04"

« Les Allemands ont contrôlé derrière les échappés. Leo Hayter s’est fait lâcher dès la montée du col de Tamié, tout le monde a roulé à bloc ensuite jusqu'à la Madeleine pour le mettre très loin ce soir. Au début de la montée, je ne me suis pas senti si bien que ça. Je pensais même que je n’allais pas pouvoir suivre les meilleurs mais à mi-pente, ça allait de mieux en mieux. Je suis content d'obtenir ce Top 10.

Au départ de l’étape, Arthur (Kluckers) et moi étions les mieux placés de l’équipe au général. Arthur était notre leader et devait faire mieux que moi dans la Madeleine. Je pense qu'il n'a pas eu une très bonne journée. Un gros week-end nous attend maintenant, l'objectif sera, je pense, de garder la place dans le Top 10 du général.

Je connais la montée de La Toussuire (au programme samedi, NDLR), et je l'aime plutôt bien. J'ai reconnu l'étape de dimanche en entier avec l'équipe, elle pourrait bien me convenir mais il faudra voir comment ça se passe dans l'Iseran car lors de la reconnaissance, avec l'altitude, je n'étais pas vraiment bien ».

Portrait de Mathis LE BERRE

Échappé

« Je voulais encore faire les points des grimpeurs. C'est parti hyper vite. Dans le premier col, Ewen (Costiou) m'a fait un train d'enfer, à tel point que je ne pouvais pas le passer. Je suis ressorti sur le plat. Les descentes étaient assez techniques et glissaient beaucoup, je n'ai pas pris de risques. J’ai réussi à rentrer sur l’échappée.

J'ai rarement vu ça, de rouler aussi fort et de ne pas laisser d'écart. Sur une étape comme ça, il faut laisser 5 minutes. Les Allemands sont costauds. J'ai entendu qu'ils sont même sortis à six dans une bosse. C'est quand même assez impressionnant. Ils sont revenus à une minute dans le col de Tamié. Après, on n'avait plus de marge de manœuvre.

Je ne serais pas allé dans les échappées si je n'avais pas eu le maillot. Ça devient quand même un objectif, je me suis encore battu aujourd'hui (vendredi). Dans le dernier col, je suis un peu déçu de certains spectateurs qui m'ont traité de nul, que je n'avançais à rien alors que j’avais le maillot de meilleur grimpeur. J'en ai pris au moins une dizaine. J'étais derrière mais ils ne savaient pas le boulot que j'avais fait avant. Je m'en fous, mais j'ai quand même failli faire demi-tour pour aller voir une personne qui m'a dit des mots qui n'étaient vraiment pas corrects. C'est toujours un peu frustrant, mais je passe au-dessus de ça ».

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Portrait de Alessandro FANCELLU
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Portrait de Mats WENZEL