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Léandre Huck : « Il fallait que je tente »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Pour sa première victoire en Élite, Léandre Huck a fait les choses en grand. Le coureur de l'ESEG Douai est resté seul en tête du Tour du Périgord pendant près de 50 kilomètres. Enfin presque seul puisque le coureur de 22 ans a dû accepter le retour d'un groupe de contre dans les cinq derniers kilomètres, avec son coéquipier Martin Trioux, Calum O'Connor et Samuel Paslier, avant de regicler à la flamme rouge (voir le classement).

Léandre Huck y a cru jusqu'au bout. Quand il était seul devant d'abord. "Quand je vois l'écart, je me dis que ça peut aller au bout parce que c'était une course d'usure et derrière, tout le monde était aussi mort que moi", raconte-t-il à DirectVelo. Et, il y croit encore quand le contre revient sur lui. "Je n'ai même pas douté. J'ai réussi à prendre la roue. Je savais qu'il fallait que je tourne avec eux et qu'on reste à quatre jusqu'à deux bornes de l'arrivée. À 2-3 kilomètres, avec la chaleur et l'effort que j'avais fait auparavant, je crampais, j'ai tenté le coup. Je savais que j'étais battu au sprint, il fallait que je tente dans le dernier faux plat".

Dans le Périgord Noir, autour de Sarlat, la finale de la Coupe de France N2 n'a vu que du jaune. Avant son raid en solitaire, son coéquipier Martin Trioux a tenté sa chance. Il est encore là pour accompagner le contre qui rentre sur l'échappé. "On a bien joué le jeu d'équipe avec Martin, on était deux sur quatre devant. Le doublé avec Martin, c'est super, pour une fois ça bascule en notre faveur".


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo


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