Samuel Paslier : « J’aurais dû plus jouer »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Samuel Paslier n’est pas passé loin d’une première victoire en Élite Nationale, ce samedi, lors de la deuxième étape des 4 Jours des As-en-Provence (voir classement). 4e fin août du Tour du Périgord, dernière manche de la Coupe de France N2 - compétition que son club a remportée (lire ici) -, le coureur de 26 ans évoque pour DirectVelo sa performance du jour et revient sur sa saison 2022. Entretien. 

DirectVelo : Il n’a pas manqué grand-chose pour que tu t’imposes ! Quel est ton sentiment après ce résultat ?
Samuel Paslier : Avoir un podium à la fin, c’est chouette mais c’est vrai qu’après coup, il y a un peu de frustration. J’étais sûrement plus fort que lui (Antoine Debons, NDLR) dans le final. Je suis revenu sur lui et je l’ai emmené bêtement jusqu’au sprint où je l’ai déposé. J’aurais dû plus jouer. J’avais peur que ça rentre. Je n’ai pas souvent été dans cette position à deux. J’ai sûrement eu un coup de stress. La prochaine fois, j’essaierai de jouer différemment. Je suis quand même content de faire 2e parce qu’on a fait une belle course collectivement avec Adrien (Guillonnet).

Adrien Guillonnet était présent dans ton groupe et il était bien placé au classement général ce matin (10e à 15"). Avez-vous pensé à ce paramètre avec ton coéquipier ?
J’y ai pensé surtout au début quand on était treize et que (Siim) Kiskonen n’était pas là. Je pense que c’était le mieux placé. J’avais mal aux jambes comme tout le monde. On passait mais on ne se mettait pas non plus à plat ventre dans cette optique du général. Il y avait aussi quelque chose de chouette à aller chercher sur l’étape. Ça restait assez tactique comme on était beaucoup.

« JE SUIS INTERNE EN DERNIÈRE ANNÉE DE MÉDECINE »

T’attendais-tu de nouveau à une course débridée ?
Je pensais que ça en mettrait un peu plus partout parce que le parcours était un peu plus bosselé et le vent plus fort. Finalement, ça a quand même mis du temps à sortir. Le groupe était composé de costauds. C’était dur toute la journée, ça faisait mal, on était toujours en prise. Ça restait décousu. Dans le final, il y a eu plusieurs attaques et j’ai pu sortir à deux kilomètres de l’arrivée puis j’ai poussé fort jusqu’à la ligne.

Comment se passe ta saison 2022 ?
C’est une super saison. Collectivement, on est super contents. On a gagné la Coupe de France N2. C’était l’objectif principal du club cette année. On a partagé de beaux moments tous ensemble. Personnellement, ça a été un peu compliqué au début car ça ne fait pas longtemps que je cours en Élite. J’ai augmenté un peu les charges d’entraînement, ça a mis du temps à réagir. C’était moyen jusqu’à l’été. Je ne m’entraînais pas beaucoup avant avec le travail. Je suis interne en dernière année de médecine. Depuis un mois, ça va bien. Je suis souvent devant à jouer la gagne. J’ai bien marché sur les manches de Coupe de France. Ma saison reste correcte, il manque juste une victoire.

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