Léo Kraemer : « Ça ne présage que du bon »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Léo Kraemer s’est surpris. Malade cet hiver (lire ici), le sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com a finalement obtenu un Top 5 ce mardi lors de la quatrième épreuve des Boucles du Haut-Var (voir classement). “Je suis satisfait car j’avais peur que ce soit compliqué en ce début de saison. Je m’étais mis dans la tête que je prendrais des gamelles. Finalement, je réponds présent, je suis vraiment content. Même avec moins de kilomètres au compteur que les autres, j’arrive à m’en sortir. Ça ne présage que du bon quand le moteur sera complètement opérationnel“, se réjouit au micro de DirectVelo l’Alsacien de 19 ans.

Derrière ses coéquipiers Justin Ducret et Marius Macé qui étaient présents dans l’échappée, l’Espoir 2 a intégré un groupe de contre avant le col de la Bigue. “L’objectif était d’essayer de prendre un peu d’avance avant la bosse. Je ne suis pas un pur grimpeur, je ne pensais pas être capable de passer si les costauds faisaient la course. Dans Aups, j’ai réussi à sortir avec un groupe d’une dizaine d’unités. Ça m’a permis de pouvoir monter à mon rythme. On s’est fait rattraper au sommet. Derrière, je savais que ça allait rouler pour rentrer sur l’échappée avant l’arrivée et que ça finirait au sprint“.

« JE PEUX SCORER AU SPRINT »

Léo Kraemer a vu juste puisque c’est ce qu'il s’est passé. Dans le final, il était accompagné par quatre coéquipiers. “J’ai eu de la chance, ils m’ont bien placé dans la descente. C’était très sinueux, ils se sont fait enfermer. Je me suis retrouvé un peu seul. J’ai suivi les vagues. Bourg-en-Bresse avait un bon petit train et je me suis mis derrière. Le sprint s’est déjà lancé dans la bosse et j’étais dans les cinq premiers. Je pensais que la ligne droite serait plus longue pour pouvoir déborder. J’ai gardé la place que j’avais en haut du petit taquet juste avant la ligne“.

Il travaille sa pointe de vitesse. “Je n’ai pas des watts incroyables pour pouvoir déboîter les purs sprinteurs. J’essaye quand même de bosser cet aspect car je peux scorer au sprint. Quand on se retrouve en stage, on prépare plusieurs trains mais il y a beaucoup de tension sur les premières courses et c’est dur de trouver les automatismes“. Prochain rendez-vous pour lui, plus au nord cette fois-ci, au Grand Prix d’Onjon fin février.




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