Benoît Cosnefroy, maudit déraillement

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Benoît Cosnefroy attendait autre chose de la première étape du Tour des Alpes-Maritimes (2.1). Alors que la seconde journée de course, dimanche, conviendra sans doute mieux à son coéquipier Aurélien Paret-Peintre - vainqueur au même endroit, à Vence, l’an passé - , c’est le Normand qui avait été désigné leader de l’équipe pour l’arrivée devant l’Azur Arena d’Antibes. Et contrairement à ce qu’il avait imaginé, Benoît Cosnefroy a d'abord vécu une première heure de course très animée. “Ce n’était pas une étape facile à lire. Il y a eu un gros départ. Je ne m’attendais pas à un coup de Trafalgar dès le début et pourtant, c’est parti super fort. Les choses sont ensuite rentrées dans l’ordre”.

Après la longue fugue d’Andrea Mifsud et de Morne Van Niekerk, il s’est concentré sur ce sprint avec du pourcentage. “Dans le final, ce n’était pas simple de créer de la course, sachant que les dix derniers kilomètres étaient plutôt en profil descendant. Alors j’ai vraiment joué la carte du sprint. J’ai été très bien emmené par l’équipe, et notamment par Aurélien (Paret-Peintre) dans le final, il m’a rendu la pareille après la course d’hier”, sourit pour DirectVelo celui qui avait fait la dernière descente avant le Mont Faron à bloc pour étirer un maximum le peloton.

« JE PENSE MOINS À CELLE DE DEMAIN »

Le puncheur de 28 ans se doutait qu’il serait difficile de jouer la victoire mais il se voulait tout de même ambitieux. “(Ethan) Vernon était vraiment au-dessus sur ce sprint. Il n’y a pas de surprise, on savait que c’était vraiment LE sprinteur de ce peloton. Il n’y avait pas une grande densité de sprinteurs, c’était donc ouvert”. Malheureusement, Benoît Cosnefroy a déraillé aux 200 mètres. “Sans ce problème, je ne dis pas que j’aurais gagné, loin de là, mais j’aurais sans doute pu figurer dans le Top 5 et ça aurait été toujours mieux qu’un Top 10” (voir classement). 

À charge de revanche ce dimanche ? “Pour être honnête, j’étais vraiment concentré sur cette étape. Je pense moins à celle de demain. Ce sera plus dur. Il y aura d’autres tentatives, à l’image de celle de Romain Grégoire et de Romain Bardet dans le final aujourd’hui. On verra sûrement encore ça demain, avec même plus de candidats à une fugue. Ce sera intéressant”. Alors qui sait. Avec un Bastien Tronchon en pleine bourre et de solides garçons comme Nans Peters ou Aurélien Paret-Peintre - liste non-exhaustive -, nul doute que l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale aura des arguments à faire valoir. 

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