Nouveau dans le paysage cycliste en 2016, le Team Cycliste Périgord 24 a réalisé une première saison en DN3. L’équipe, une entente de douze clubs périgourdins issus pour la majorité du département de la Dordogne, continue son développement et se tourne vers la prochaine saison qui commencera sur le deuxième week-end de l’Essor Basque. “J’ai préféré reprendre un peu plus tard sur l’Essor avant d’aller sur les Plages Vendéennes et à Montastruc”, explique Jean-Luc Delpech à DirectVelo.

L’ENTENTE PEUT CONTINUER A S’ELARGIR

En 2016, le manager de la formation a vécu sa première saison en tant que directeur sportif après deux années chez les amateurs à la fin de sa carrière professionnelle. “Le premier objectif sera de continuer à pérenniser la structure. Nous avons démarré à huit clubs et quatre autres nous ont rejoints au cours de l’année. L’entente peut continuer à s’élargir avec toujours la volonté de former les jeunes”, poursuit le manager.

D’ailleurs, avec la retraite du capitaine de route emblématique de l’équipe, Stéphane Reimherr (lire sa grande interview) et l’arrivée de jeunes coureurs, la moyenne d’âge diminue. “L’orientation ne changera pas. Le projet est axé sur les jeunes et surtout les régionaux. C’est un travail intéressant en collaboration avec les clubs”.

ENVIE DE PODIUM SANS SE METTRE TROP DE PRESSION

Pour une première, le Team Cycliste Périgord a pris la 11e place de la Coupe de France DN3 avec onze victoires dont le Tour des Landes avec Pierre Crema (lire ici). “C’est un coureur très rapide qui aura encore plus d’opportunités en 2017. Il fera partie de nos leaders comme Yohan Soubes ou Patrick Szewe qui font partie des bons coureurs de la région. Je n’oublie pas Thomas Acosta qui est jeune mais il pourrait exploser en 2017. Les autres coureurs sont dans une optique de découverte du haut-niveau et de formation”.

Largement satisfait par la première saison sur le plan sportif, Jean-Luc Delpech espère confirmer en 2017 avec bien sûr une bonne place sur la Coupe de France. "Sans se mettre trop de pression, je pense que l’on peut viser le podium avec plusieurs sprinters dans l’équipe. On sera très content avec un Top 5 mais sportivement, nous serons au niveau”. Avec une envie de promotion ? “Sur le plan financier nous ne sommes pas encore prêts pour la DN2. Nous devons encore nous structurer mais peut-être qu’un podium en cours de saison donnera envie à des sponsors de se joindre à l’aventure”, espère-t-il.