Fierté et orgueil pour Fabien Rondeau

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Fabien Rondeau n’est pas passé inaperçu, ce samedi, à l’occasion de la 3e étape de la Ronde de l’Isard (2.2U). Très actif sur les routes de la Haute-Garonne, le sociétaire du VC Rouen 76 tenait à se montrer à son avantage sur cette épreuve cochée depuis longtemps sur son calendrier. “Depuis le début de la course, je n'étais pas en réussite. Pourtant, c'était mon objectif de l'année…”, explique-t-il auprès de DirectVelo. “J'ai de la fierté, de l'orgueil, donc j'avais à coeur de bien finir cette course”.

Présent dans le groupe de tête pendant près de deux heures, repris à seulement dix kilomètres de l’arrivée, le coureur de 21 ans a “tout essayé” et considère ne pas être en situation d’avoir des regrets. “Même si ça ne passe pas, je suis content d'avoir tenté ma chance de cette façon. L'échappée avait mis beaucoup de temps à sortir, ça a bagarré pendant deux heures. Tout le monde commençait à être dans le dur quand je suis ressorti”.

DE BON AUGURE AVANT LES BLEUS

Surtout, les attaquants n’ont jamais eu l’occasion de véritablement y croire. “Le peloton ne nous a pas laissé trop de champ, et la longue partie avec le vent de face ne nous a pas favorisé non plus…”, ajoute celui qui a insisté jusqu’au bout. “On a essayé de faire sauter le Norvégien (Torjus Sleen, 17e du général, NDLR) qui était placé au général en l'attaquant à tour de rôle. Je n'avais pas prévu de partir seul, mais la course s'est faite comme ça”.

Bien que le résultat ne soit finalement pas au rendez-vous, Fabien Rondeau s’est fait plaisir, et s’est surtout rassuré. “Il y a des grosses courses qui arrivent, comme le Grand Prix de Plumelec et la Course de la Paix, avec l'Équipe de France, donc je suis content de mes sensations”.

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