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Les nuits fraîches de l'Estivale

Crédit photo DirectVelo.com

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Les quatre maillots de l'EC Saint-Etienne Loire emmènent dans un fauteuil le maillot jaune de L'Estivale Bretonne porté par Maxime Jarnet. "Au départ, il n'était pas prévu de jouer le général. Et puis on s'est pris au jeu", déclare Maxime Larue, le directeur sportif du club stéphanois.

« REGROUPER TOUT LE MONDE »

Depuis le début de l'année, la participation à la course par étapes Elite Nationale de début août était prévue chez le club de DN1. "C'est important pour refédérer le groupe. C'est toujours une période difficile avec le mois de juillet et les fortes chaleurs. C'est un mois où nous avons un programme adapté à chacun au niveau de la montagne. L'Estivale permet de regrouper tout le monde. Cela nous permet aussi de changer de style de courses et d'adversaires", ajoute le directeur sportif.

Chez les adversaires aussi, cette Estivale Bretonne, courue du 3 au 6 août, permet une revue d'effectif avant la dernière partie de la saison. Ainsi, chez Sojasun espoir-ACNC, "on n'en avait pas vu certains depuis la Coupe de France (le 15 juillet NDLR). Parmi ceux qui ont couru le Championnat de France, on a veillé qu'une partie récupère bien et on a maintenu les autres jusqu'à la manche de juillet. Nous avons laissé souffler nos coureurs pour préparer la fin de saison qui va aller jusqu'en octobre avec Paris-Tours et le Trophée des Champions", indique Jason Yon Snoeck, au volant de l'équipe bretonne.

« DIFFICILE D'ENCHAÎNER LE KBE, LE GP DE CHERVES »

Du côté de Saint-Etienne, on voit un autre avantage à une participation à la course bretonne. "Cela permet de s'habituer aux courses en circuit comme celle que nous allons retrouver à Cherves", note Maxime Larue. En effet, la 7e manche de la Coupe de France, qui aura lieu jeudi, propose dix tours du circuit final, le même format rencontré à L'Estivale Bretonne. Les six coureurs de l'ECSEL présents en Bretagne devraient être aussi au départ du Grand Prix de Cherves. D'autres clubs venus de loin pour courir en Bretagne enchaîneront aussi avec les mêmes coureurs. "J'ai besoin de courir pour marcher. Ce n'est pas un inconvénient de faire une course à étapes trois jours avant la Coupe de France", affirme Thomas Girard dont l'avis est partagé par Thibault Ferasse, deux coureurs expérimentés.

En revanche, du côté des "régionaux" de Sojasun, le choix est différent. Les coureurs alignés jeudi n'ont pas couru L'Estivale Bretonne mais le Kreiz Breizh Elite, la semaine précédente. "Avec la Coupe de France trois jours après L'Estivale et la chaleur, c'est difficile d'enchaîner le KBE, L'Estivale et Cherves. Nous avons quatorze coureurs, le but c'est de faire tourner tout le monde, que tout le monde s'épanouisse", rappelle le directeur sportif du club breton. "L'estivale nous permet de faire courir les jeunes pour qu'ils remettent en route avec une belle course par étapes avant Montpinchon", ajoute-t-il.

« CHEZ NOUS, IL FAIT 10°C DE PLUS »

Chez Sojasun espoir, on fait confiance à l'expérience des deux capitaines de route pour aborder au mieux cette 7e manche. "Au KBE, Julien Guay et Tony Hurel ont eu plus de problèmes de mise en route, surtout avec la pluie. Depuis, ils ont fait Civray, les trois manches du Challenge mayennais. Ils sont habitué à enchainer de grosses saisons", reprend leur directeur sportif.

L'Estivale Bretonne portait, encore une fois, bien son nom avec l'invitée de dernière minute : la chaleur. Il faisait 31°C à l'ombre à Loudéac, le dernier jour. La veille, au Ponthou, les coureurs prenaient un bidon tous les deux tours et, même, à chaque tour pour certains. Pourtant, les coureurs venus d'autres régions étaient contents de courir dans ces conditions. "Chez nous, il fait 10°C de plus", relève Thomas Girard. Le coureur de Creuse Oxygène y trouve un avantage avant la Coupe de France : "les nuits sont moins chaudes ici, c'est mieux pour la récupération".

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