Francis Mourey n’est pas peu fier de sa collection ! Ce dimanche, le Franc-Comtois a remporté la deuxième manche de la Coupe de France de cyclo-cross Elites à Pierric, en Loire-Atlantique (voir classement), comme il l’avait déjà fait au mois d’octobre sur la première manche de Razès (Haute-Vienne). De quoi soigner encore un peu plus ses statistiques. De quoi également s'y perdre, ou presque. “C’était ma 34e victoire sur une manche de Coupe de France aujourd’hui, et ça pourrait être ma douzième ou treizième victoire au classement général de la Coupe de France sur la dernière manche. Douze ou treize ? Je ne sais plus”, sourit-il auprès de DirectVelo après le podium protocolaire. “Si ça marche bien, je pourrais même décrocher un dixième titre de Champion de France Elites à Besançon, un douzième toutes catégories confondues”, ajoute-t-il avec délectation. 

A bientôt 38 ans, l’athlète semble ne pas avoir pris une ride. “La forme est là, les sensations sont bonnes, et je suis très heureux de gagner encore une manche de la Coupe de France. J’espère que ça se passera bien une nouvelle fois à Flamanville. Je suis très heureux d’avoir retrouvé un bon niveau, sur un parcours que j’aime bien”, réagit Francis Mourey lorsqu’on l’interroge sur ses sensations du moment. Finalement, tout semble se dérouler de façon limpide pour l’ancien coureur professionnel. “J’espère que je pourrai encore monter d’un cran pour le Championnat de France. Pour l’instant, tout se passe bien. Ici à Pierric, on nous a proposé un super parcours, un super site… Ce n’est que du bonheur !”.

« JE SUIS PLUTÔT TOURNÉ VERS L’AVENIR »

Le sociétaire du Team S1Neo-Connect a entamé, en parallèle, sa formation de DEJEPS en cyclisme traditionnel. De quoi bien remplir son emploi du temps. “Lorsque je suis en formation, je ne peux pas faire de vélo alors ça ne m’aurait servi à rien d’aller au Championnat d’Europe par exemple, car je n’aurais pas roulé de la semaine auparavant”, justifie-t-il. “Ma priorité, comme je l’ai toujours dit, c’est le mois de janvier avec le Championnat de France et le Championnat du Monde. D’ici-là, je retrouverai la Coupe du Monde à Namur. J’ai établi un programme d’entraînement et de course en fonction de ma formation car maintenant, je suis plutôt tourné vers l’avenir. Mais je vais quand même tout mettre en oeuvre pour marcher lors de ces dernières sorties…”. 

Avec, désormais, un brin de nostalgie et la conscience que tout sera très prochainement terminé. “Je serai forcément nostalgique sur les prochaines courses, à Flamanville et Besançon notamment. Il y aura un pincement au coeur sur ces deux courses-là”. Où il rêve de monter une énième fois sur la plus haute marche du podium.