Dorian Patellaro a retrouvé toutes ses capacités

Crédit photo William Cannarella - DirectVelo

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Dorian Patellaro sera peut-être l’une des belles surprises de la saison du côté du peloton des Juniors. L’air de rien, le Vauclusien va se présenter sur la première manche de la Coupe de France Juniors, le Tour du Val de Saône, dans la peau d’un outsider. “C’est vrai que ça ne marche pas trop mal pour l’instant, surtout grâce à ma pointe de vitesse. Pour l’instant, j’ai encore quelques lacunes dans les bosses et j’essaie d’y travailler. Quand c’est assez roulant, je m’accroche, mais dès que ça passe les 5-6%, c’est plus dur pour moi. J’ai encore le temps de me découvrir mais pour le moment, je pense être un sprinteur-puncheur”, explique-t-il pour DirectVelo.

Sous les couleurs du VC La Pomme Marseille, le résident d’Entraigues-sur-la-Sorgue, non loin du Mont Ventoux, s’est déjà imposé à deux reprises depuis le début de la saison : sur la 1ère étape de la Route d’Eole, tout d’abord, puis lors d’une manche du Prix de la Ville d’Aubenas, en Ardèche, le week-end dernier (voir classements)“Ma première victoire sur la Route d’Eole m’avait déjà fait beaucoup de bien. Je ne m’y attendais pas du tout, même si j’espérais quand même faire un Top 10. De là à pouvoir gagner… Par contre, en Ardèche, je savais que je pouvais le faire… C’est prometteur pour la manche de Coupe de France qui arrive”

« C'ÉTAIT DE PIRE EN PIRE »

Le garçon est d’autant plus heureux qu’il revient de loin. Après des débuts sur deux roues dès ses six ans, et des premières saisons en compétition très encourageantes, tout s’est compliqué d’un seul coup pour Dorian Patellaro. “Jusqu’en Minimes 2, je gagnais quasiment tous les week-ends. Puis en Cadets, je me retrouvais à finir des courses derrière des coureurs à qui je mettais un tour l’année précédente… A certains moments, je ne pouvais quasiment pas aller rouler”. Incrédule, il découvre finalement au bout de huit mois à traîner sa peine en queue de peloton, qu’il souffre d’une mononucléose. “A la fin, je n’en pouvais plus. C’était de pire en pire”. Il mettra près de trois ans pour s’en débarrasser totalement.

En cette saison 2019, le « Pommier » a donc enfin retrouvé toutes ses capacités. Et il compte bien en profiter pour se faire plaisir et faire découvrir son nom. “Ca allait déjà mieux l’an dernier mais j’avais encore quelques blocages psychologiques. Quand ça allait moins bien, je me disais que c’était toujours cette mononucléose… En revanche, depuis six mois, je me sens vraiment de mieux en mieux et on le voit à travers mes résultats. Pourvu que ça dure”

 

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