Kreiz Breizh Elites - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Mathijs Paasschens (Wallonie-Bruxelles) s'est imposé, ce samedi, lors de la deuxième étape du Kreiz Breizh Elites (2.2), disputée sur 181,1 kilomètres entre Calanhel (Côtes d'Armor) et Plouray (Morbihan). Le Néerlandais a devancé ses compagnons d'échappée, Stef Krul (Metec-TKH p/b Mantel) et Maxime Cam (Vital Concept-B&B Hôtels). Fred Wright (Grande-Bretagne) est le nouveau leader de l'épreuve (voir classements)
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l'étape.

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Portrait de Aurélien LE LAY

Échappé - Leader du classement par points

« Ça fait toujours du bien d’être devant sur une course professionnelle. On était trois amateurs contre toutes les équipes qui contrôlaient derrière. Je n’y ai pas cru, même avec sept minutes d’avance. On a joué les maillots. On s’est arrangé pour en avoir un chacun, c’est bien. Comme ça, il n’y a pas de déçu, ni de jaloux. Maintenant, l’objectif va être de le défendre. Si la nuit est bonne, j’essaierai de refaire la course demain (dimanche).

Je suis revenu en bonne forme sur le Tour des Deux-Sèvres. J’ai retrouvé mes jambes et j’espère aussi retrouver la confiance. J’étais tombé sur le Tour de Bretagne, puis je suis retombé dix jours après sur le Tour de la Manche. Dans la tête, c’était difficile. Le temps de revenir… Mais là, ça y est, ça revient bien. Je me relance sur les routes bretonnes, en Classe 2. C’est toujours bien de se montrer auprès des équipes professionnelles. Pourquoi ne pas passer le cap en fin d’année ! Après la fin de ce KBE, j’enchaînerai directement avec l’Estivale bretonne, puis le Pertre, l’Agglo Tour et Plouay ».

Portrait de Enzo ANTI

Échappé - Leader du classement de la montagne

« On arrive dans la partie de saison que je préfère dans l'année. Je voulais être devant aujourd'hui. Dès le début de l'échappée l'entente a été très cordiale, nous nous sommes parlé pour mettre de l'ambiance dans le groupe. Le premier grimpeur a été un peu disputé. Je suis passé en tête et ensuite on s'est reparti les rôles pour que chacun donne le maximum pour aller le plus loin possible. J'ai passé une bonne journée. J'adore être échappé.

C'est une grande course. C'est la première fois que je viens ici mais les circuits bretons sont toujours difficiles. On verra les jambes demain (dimanche) matin pour savoir si je peux défendre le maillot des grimpeurs. Mais déjà le porter une journée dans une Classe 2 pour le VC Rouen 76, c'est toujours du bonheur. Si je ne peux pas le garder, je défendrai les positions de l'équipe ».

Portrait de Erwann GUENNEUGUES

Échappé - Leader du classement du combiné

« C’était vraiment une journée de plaisir. C’est le vélo que j’aime, avec ces échappées au long court. Bon… C’est sûr qu’à trois, avec ce scénario-là et un peloton qui contrôlait derrière, je savais que ce n’était pas une échappée pour aller chercher la gagne, mais ça fait plaisir de faire ce vélo-là. En plus, je repars avec un maillot. C’est du tout bon ! Prendre l’échappée était une bonne chose aujourd’hui (samedi). Sur ce genre de courses, c’est au bonheur la chance pour être devant. Dans une longue bosse, ça sortait un peu dans tous les sens. Enzo Anti a fini par partir seul. Il était 30-40 mètres devant le peloton… J’y suis allé avec Aurélien Le Lay, et on a bien creusé l’écart. C’est monté jusqu’à sept-huit minutes, alors il ne fallait pas que l’on se mette dans le dur. Si on avait la moindre chance, c’était en étant en gestion, et en jouant au poker. Mais avec 1’30” au dernier grimpeur, je savais que c’était perdu d’avance.

Dans l’échappée, le premier GPM s’est fait comme ça, au dernier moment… On a fini par sprinter sur la fin. Ensuite, le directeur sportif des Côtes d’Armor est monté à notre hauteur et nous a conseillé de nous entendre pour prendre chacun un maillot différent. C’est ce que l’on a fait. Venir ici était important. C’est ma première 2.2, c’est sympa. Cette première étape en ligne était dure mais apparemment, le plus difficile arrive. Mais bon, je suis breton, je connais les circuits de ce type. Enfin… Ce n’est pas parce que je suis Breton que ça ne va pas faire mal (sourires) ».

 

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