Sarah Inghelbrecht, cycliste et responsable presse

Crédit photo Paul Hinninck

Crédit photo Paul Hinninck

Le mois de janvier 2020 était celui du changement dans la vie de Sarah Inghelbrecht : nouvelle équipe et nouveau travail. En effet, la Belge de 27 ans s'engageait avec la formation française Charente-Maritime Women Cycling. "J'avais envie de rouler en France et en Espagne", confie-t-elle à DirectVelo. En parallèle, elle entamait une collaboration avec l'équipe Circus-Wanty Gobert en tant que co-responsable presse. La pandémie de coronavirus fait en sorte qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de profiter pleinement de ces deux nouvelles expériences. Elle n'a pas disputé la moindre course et elle n'a couvert que le week-end d'ouverture en Belgique pour la ProTeam.

UNE HERNIE PERSISTANTE

Même sans la crise du covid-19, l'ancienne sociétaire de Doltcini-Van Eyck Sport n'aurait probablement pas disputé de compétition. La faute à une hernie persistante qui date de 2018. "En novembre 2018, la douleur est partie grâce à une infiltration. En septembre 2019, je suis tombée à l'entrainement et c'est revenu. On m'a conseillé l'opération et j'ai refusé car ce n'est pas toujours une réussite. Je préfère guérir normalement. Cela allait mieux mais il y a trois semaines, c'est reparti de plus belle et je suis de nouveau au repos. J'ai conscience que cela peut durer longtemps."

Elle peut néanmoins compter sur le soutien de son équipe Charente-Maritime Women Cycling. "Ils me laissent faire. J'en suis ravie. Je me suis bien intégrée dans l'équipe. Nous avons passé deux week-ends ensemble avant le début de la saison et cela s'est très bien déroulé." La crise du coronavirus lui permet de digérer plus facilement ce contre-temps. "Quand les filles sont passées devant moi lors de l'Omloop Het Nieuwsblad Dames, cela m'a fait mal au cœur, mais maintenant qu'il n'y a plus de course, je ressens moins cette amertume."

« JE NE ME VOYAIS PAS TRAVAILLER DANS UNE ÉQUIPE »

Si sa carrière de cycliste est donc perturbée par une blessure, sa reconversion semble entamée avec ce poste de co-responsable presse chez Circus-Wanty Gobert. "Mon copain Julien Stassen connaissait bien le responsable presse Maxime Segers. Il a transmis mon CV au manager Jean-François Bourlart. J'ai signé un temps plein au 1er janvier." Voilà donc cette diplômée en ingénieur commercial dans une fonction qu'elle ne s'imaginait pas occuper. "A la base, je ne me voyais pas travailler dans une équipe, mais mes compétences linguistiques, mon diplôme et ma connaissance du milieu ont, semble-t-il, fait la différence." Chez Circus-Wanty Gobert, elle s'occupe des réseaux sociaux, des contacts avec les sponsors néerlandophones et des communiqués de presse en trois langues, le français, le néerlandais et l'anglais. "Même si à part au week-end d'ouverture, il n'y a pas eu beaucoup de travail ces derniers temps. Je suis comme tout le monde, j'attends la reprise avec impatience", termine-t-elle.

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