Placé en Turquie, Mattis Lebeau enchaîne avec la Grèce

Crédit photo DR

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Croatie, Turquie, Grèce… Des destinations pour un voyage idyllique afin d’oublier la Covid-19 ? Pas tout à fait. Ce sont les pays dans lesquels Mattis Lebeau et le Team Sprinter Nice Métropole se rendent pour courir depuis le début de la saison. Le coureur de 22 ans était présent au Trophée du Printemps d’Istrie (2.2), en Croatie, début mars. La semaine dernière, il était engagé au Tour du Mevlana (2.2), en Turquie, où il a terminé à la 16e place du général (voir classements). Et depuis ce jeudi après-midi, il participe pour quatre jours au Tour de Rhodes (2.2).

Mattis Lebeau est satisfait de sa performance sur la course turque. “Le bilan est plutôt bon. C’est mon premier résultat sur une course en Classe 2. Je suis vraiment content parce que c’était plutôt une remise en route à la base. J’étais en Turquie pour aider l’équipe. Je voulais me remettre en jambes et arriver en forme pour le Tour de Rhodes”, confie-t-il à DirectVelo. C’est donc la surprise qui a pris le dessus pour le coureur originaire de la région PACA. "Le niveau était assez élevé, note-il. Je m’attendais à un niveau légèrement inférieur à celui de la Croatie (où il avait chuté, sans gravité, NDLR) mais j’étais assez surpris, surtout en montagne. Sur l’étape du samedi, ça roulait très fort dans les bosses. Je me suis surpris à pouvoir accrocher les meilleurs dans la montagne". Un bilan positif donc qui contraste avec un avant-course stressant. "On s’est vraiment demandé si on serait au départ. Le staff est resté bloqué avec le camion durant cinq heures à la frontière". Les Niçois n’auront pas eu le temps de jouer les touristes et de visiter la Turquie.

Pas le temps non plus de se reposer puisque les Azuréens ont enchaîné avec un déplacement vers la Grèce. “Je suis au Tour de Rhodes avec des ambitions. Le parcours me correspond même mieux qu’en Turquie. C’est un peu plus montagneux”. Une belle occasion pour l’Espoir 4 de s’illustrer et de confirmer sa progression. "Je viens de très loin. Pendant mes années Juniors, j’étais loin de la gagne, indique-t-il. Mon club formateur était le Mimosa Sprint Mandelieu et là-bas on m’a vraiment soutenu. Je suis resté avec eux encore en Espoir 1 et j’ai même fait la Ronde de l’Isard. C’est mon club formateur. Ils m’ont bien aidé. Je leur dois beaucoup. J’ai progressé durant toutes mes années Espoirs”. Dispose-t-il encore d’une belle marge ? “Je sens que je peux encore franchir un cap", assure le 6e du Grand Prix Midi Prim et 8e du Grand Prix de Cabannes 2020.

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