Jacques Lebreton attendait les difficultés

Crédit photo Nicolas Berriegts / DirectVelo

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Jacques Lebreton est un habitué du Prix du Saugeais. “Je connaissais bien le parcours. Je l’ai fait quatre ou cinq fois, notamment chez les jeunes. J’ai eu deux victoires en Cadet ainsi qu’en Junior où j’ai été Champion de Bourgogne-Franche-Comté“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire. Toute la semaine, le Jurassien qui fêtera le mois prochain ses 22 ans a scruté la météo. “Le froid et la pluie ne me dérangent pas. Mais la grêle, je m’en serais bien passé !“. Dans le final, lorsque Maxime Jarnet est parti à la poursuite d'Axel Zingle, il n’a pas pu le suivre. “J’étais tétanisé par le froid. Je m’étais beaucoup couvert et du coup, j’avais du mal à respirer“. Il s’est retrouvé avec Thomas Devaux (Charvieu Chavagneux IC), Maxime Agut (AVC Aix-en-Provence) et Thomas Joly (VC Villefranche Beaujolais). “J’ai essayé de finir du mieux possible. Je me disais que ça allait peut-être craquer vers la fin. Je n’ai pas eu totalement tort puisque ça a été le cas de Tao Quéméré. Mais les autres étaient dans un meilleur jour“.

Finalement, le vainqueur du Circuit de la Vallée du Bédat termine quand même dans le Top 5 (voir classement). “Le mois d’avril a été assez creux pour moi donc 5e c’est bien. Je n’avais pas fait un résultat comme celui-là depuis mars. Les belles courses par étapes difficiles vont arriver petit à petit, ça me met en confiance. Je suis satisfait même si c’est vrai que j’aurais aimé mieux faire vu que je connaissais le parcours“. La veille sur la Maggioni Classique Châtillon-Dijon, il n’a rien pu faire pour éviter un sprint massif. “J’ai essayé de m’illustrer dans le final mais ce n’était pas suffisamment difficile pour pouvoir s’exprimer. Je n’étais pas vraiment inquiet par rapport à mon état de forme. Depuis le début de l’année, les courses arrivent beaucoup au sprint. Vu ma pointe de vitesse, quand on arrive à 60, ce n’est pas la même chose… J’attendais des profils de courses qui se durcissent un peu“.

L'Alpes Isère Tour (2.2) sera son premier grand rendez-vous du mois de mai. “Les deux dernières étapes risquent d’être très dures donc on va essayer d’arriver au mieux pour cette période. Il y aura un gros enchaînement et c’est pour ça qu’en avril j’ai levé le pied. Je savais que mai et juin allaient être des mois corsés“, dit le coureur qui va enchaîner le Grand Prix d'Issoire, le Tour du Gévaudan et le Grand Prix de Branoux avant l'« AIT ». Après son rendez-vous manqué au Tour de l’Avenir l’an passé, il honorera ses deux premières sélections sur la Coupe des Nations Espoirs, à l’Orlen Nations Grand Prix et à la Course de la Paix fin mai-début juin. “Ça va être magique. C’était un objectif d’intégrer l’Équipe de France. Ça me réconforte de voir que Pierre-Yves Chatelon me fait encore confiance cette année. Ça récompense tout le travail fourni ces dernières années“, apprécie Jacques Lebreton qui a participé à plusieurs stages avec les tricolores depuis l'an dernier. Sur l’Orlen GP, son but sera d’aider les sprinteurs. “C’est relativement plat. Quant à la Course de la Paix, c’est plus escarpé et il y a Valentin Paret-Peintre qui grimpe très bien“.

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