Avec le Championnat d'Europe, qui débute ce mardi jusque samedi à Granges en Suisse et le Championnat du Monde du 20 au 24 à Roubaix, les pistiers seront à l'honneur durant ce mois d'octobre. Ces deux rendez-vous seront l'occasion pour la fédération belge de définir son projet en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024. La priorité devrait être donnée aux courses en peloton, à savoir l'Omnium et la Madison. La poursuite par équipes est plus qu'incertaine. "Au Championnat d'Europe Espoirs à Apeldoorn en août dernier, notre équipe composée de Tuur Dens, Noah Vandenbranden, Gianluca Pollefliet et Brent Van Mulders, a fait 4'02". C'est bien, surtout quand on prend en compte que Gianluca Pollefliet et Noah Vandenbranden sont Espoirs 1. Mais est-ce réaliste de construire une équipe pour Paris ? C'est tellement spécifique et financièrement, ça coûte cher", commente le directeur technique de Belgian Cycling Frederik Broché pour Directvelo. À Granges, le quatuor a été reconduit afin de faire ses preuves.

Si ces Championnats d'Europe et du Monde sont des rendez-vous de "transition post-Jeux Olympiques", ils seront d'une importance capitale pour Nicky Degrendele. "Nous ne l'avons plus vue en action depuis la pandémie de coronavirus qu'elle n'a pas forcément bien vécue. Rater les Jeux de Tokyo a été une immense déception pour elle. Le Championnat d'Europe et du Monde doivent nous rassurer." La fédération belge entend s'investir dans la discipline du sprint dans l'avenir. "C'est certainement un exercice dans lequel il y a du potentiel que nous ne connaissons pas. Il y a de l'intérêt venant du BMX. Des coureurs pourraient passer du BMX au sprint sur la piste. Un peu comme ça se fait aux Pays-Bas. Nicky Degrendele peut jouer un grand rôle avec son expérience. Encore faut-il qu'elle soit encore compétitive et concernée", prévient-il.

Après ce Championnat d'Europe et du Monde, la fédération belge pourra faire le point en vue des Jeux Olympiques de Paris. "Il n'y a aucune pression sur les athlètes. Le but est de prendre un maximum d'expérience car ça reste des grands rendez-vous. Nous devons voir où se situent nos meilleures chances de succès pour Paris 2024".