Objectif accompli pour Tom Mainguenaud

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Tom Mainguenaud avait une idée fixe en tête ce vendredi matin, au départ de la première étape du Tour de La Provence. “Le but était d’aller dans l’échappée pour aller chercher le maillot de meilleur grimpeur, au sommet de la seule bosse répertoriée, située au bout de 30 kilomètres“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Go Sport-Roubaix Lille Métropole.

Au bout de quelques kilomètres, le Niortais de 21 ans est parti en compagnie de quatre coureurs, Pierre Rolland (B&B Hotels-KTM), Viktor Verschaeve (Lotto-Soudal), Tristan Delacroix et Jean Goubert (Nice Métropole Côte d’Azur), avant d’être rejoint par Stéphane Rossetto (St-Michel-Auber 93). “C’était compliqué d’aller devant. Pendant 30 bornes, il y avait vent de face. On s’est bien employé pour pouvoir sortir“. Puis est arrivé l’unique GPM de la journée, le Col de la Vayède, où il est passé en tête. “C’était la guerre. L’objectif était d’aller chercher le maillot, c’est réussi“, se réjouit le petit-fils de Jean-François, ancien coureur amateur de renom, qui était présent à ses côtés sur le podium.

« J’ÉTAIS CUIT »

À 80 kilomètres de l’arrivée, INEOS Grenadiers a fait exploser le peloton et la première bordure a opéré la jonction avec l’échappée quelques kilomètres plus loin. “On ne s’en est pas trop mal sorti. On s’est fait reprendre au moment où on a repris un vent plus défavorable. On a pu être à l’abri alors que si on avait été repris cinq-dix kilomètres avant, ça aurait été plus compliqué“. Le néo-pro s’est retrouvé dans le même groupe que Julian Alaphilippe, Nairo Quintana, Richard Carapaz, Filippo Ganna ou encore Elia Viviani. “C’est impressionnant mais je me dis que je fais la même course qu’eux. Je n’y prête pas trop attention. Je fais ma course du mieux possible“.

Au début de la dernière boucle autour des Saintes-Maries-de-la-Mer, à 20 kilomètres du terme, Tom Mainguenaud a été le premier coureur distancé du groupe de tête. “Il a fallu s’employer. J’étais cuit. Quand il y a eu vent de côté, j’étais un peu loin et j’ai sauté“, avoue l’ancien pensionnaire de Sojasun-espoir ACNC, qui a malgré tout fini dans le Top 30 (voir classement). Il va désormais essayer de défendre son paletot distinctif. “Je me débrouille sur des côtes de quatre-cinq kilomètres, mais au-delà j’ai du mal. Ça va être compliqué“.

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