Siim Kiskonen imaginait un autre scénario

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Siim Kiskonen monte en puissance. Après trois Top 20 pour ses trois premiers jours de compétition de la saison, l’Estonien a décroché son premier podium, ce mercredi, sur les hauteurs de Montmeyan à l’occasion de la quatrième manche des Boucles du Haut-Var (voir classement). Surpris par le scénario de la course, il a décroché cet accessit au sprint. “Il y avait une section avec vent de côté à cinq ou sept bornes de la ligne mais personne n’a souhaité en profiter pour faire péter le peloton dans les premiers tours”, analysait-il pour DirectVelo à sa descente de vélo. “Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un sprint avec autant de monde. Entre le fort vent toute la journée et l’arrivée dans cette petite bosse, j’aurais plutôt parié sur une plus grosse sélection”.

IMPOSSIBLE DE FAIRE MIEUX

Le sociétaire de l’EC Saint-Étienne Loire a été particulièrement actif tout au long d’une course très fermée, où aucun groupe n’a jamais pu prendre le large. “J’ai tenté pas mal de fois aujourd’hui (mercredi). Sur les dernières manches, je n’avais pas réussi à me placer à l’avant. J’avais toujours raté la bonne jusqu’à maintenant alors je tenais absolument à être devant cette fois-ci”. À bien y réfléchir, Siim Kiskonen ne voit pas véritablement ce qu’il aurait pu faire de mieux ce jour. “Je n’ai pas de regrets. L’entente n’était pas bonne dans le final mais je ne voulais pas en faire trop, moi-même, car j’avais peur de le payer. Dans le dernier virage, il fallait être en tête. En tout cas, je n’avais plus rien dans les jambes pour essayer de passer devant (rires). J’ai fait de mon mieux mais j’étais cuit. Je ne pouvais pas espérer gagner ou faire 2e, j’étais à bloc”.

UNE LÉGÈRE PRISE DE POIDS

Sur le papier, ce résultat pourrait être de bon augure avant la première manche de Coupe de France à Puyricard, le week-end prochain. Mais le Balte de 25 ans connaît ses limites sur ce type de parcours et ne souhaite pas s’enflammer. “La Coupe de France, c’est tellement dur… Je préfère ne pas m’avancer ou ne pas annoncer ou espérer d’objectifs trop élevés. Ce sera un parcours difficile. Je ne suis pas forcément très optimiste à l’idée d’y faire un résultat”. D’autant que le garçon s’est légèrement remplumé cet hiver. “J’ai pris un kilo et demi. Je voulais me faire plaisir cet hiver ou, en tout cas, ne pas me priver au niveau de la nourriture. De toute façon, j’ai compris depuis un moment que je ne deviendrai jamais un grimpeur. Au moins, je serai plus puissant pour les courses qui me conviennent”.



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