Romain Cardis sauté sur la ligne

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Romain Cardis a bien cru faire un gros coup lors de la première étape du Tour de l’Ain (2.1) mais il a finalement été devancé dans les tout derniers mètres par le Britannique Jake Stewart (voir classement). “Je suis déçu car ça se joue vraiment à rien du tout. Je me suis fait sauter sur la ligne. D’un autre côté, je suis quand même satisfait de ma condition et de ce résultat car je n’avais pas couru depuis un mois”, explique le sprinteur de St-Michel-Auber 93 pour DirectVelo, à chaud.

Un peu plus tôt dans la course, le solide coureur de 29 ans n’imaginait pas forcément jouer sa carte personnelle pour sa course de reprise. “Je n’ai plus couru depuis le Grand Prix de Nogent-sur-Oise, début juillet. Je venais ici pour refaire des jours des course et enchaîner les kilomètres et les cols”. Initialement, il devait ainsi servir de poisson-pilote à Jason Tesson, comme très souvent tout au long de la saison. “On pensait plutôt rouler pour lui mais on s’attendait à un vrai sprint massif et non pas à ce scénario-là. Au final, Jason n’était pas très bien dans la bosse alors j’ai joué ma carte”.

« JE NE VOULAIS PAS ME FAIRE ENFERMER »

Alors que les coureurs de la Quick-Step Alpha Vinyl ont tenté de durcir la course dans le final, Romain Cardis a patiemment attendu son heure. “Les dix derniers kilomètres étaient décousus. Je me suis retrouvé tout seul. J’ai essayé de suivre les (Groupama-)FDJ car je savais que Jake Stewart allait vite et il avait l’air pas mal”. Puis Rémi Cavagna a tenté le coup du kilomètre, avant que Romain Cardis ne se charge lui-même de lancer le sprint, de très loin. Par peur de voir l’Auvergnat piéger les sprinteurs ? “Je ne voulais pas me faire enfermer alors je me suis mis sur la droite et j’ai pris de l’élan dès le panneau des 400 derniers mètres. J’ai surpris les mecs. Mais 400 mètres, c’était long (rires). Il m’a manqué quelques mètres…”.

Ces deux prochains jours, Romain Cardis va reprendre son rôle de capitaine de route et d’équipier de luxe pour l’ensemble du collectif francilien. Avant, il l’espère, de décrocher une victoire d’ici la fin de saison. “Peu importe la course, je veux gagner”. À son programme en août : le Tour du Limousin puis le Tour Poitou-Charentes.

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