Valentin Paret-Peintre a passé la première journée du Tour du Limousin (2.1) à l’avant. Le coureur d’AG2R Citroën Team s’est en effet retrouvé, ce mardi, dans l’échappée en compagnie de Clément Carisey (Go Sport-Roubaix Lille Métropole), Alexis Gougeard (B&B Hôtels-KTM), Kenny Molly (Bingoal-Pauwels Sauces-WB) et Joel Nicolau (Caja Rural-Seguros RGA). “Il n’y avait pas encore de maillot jaune distribué, c’était l’occasion de tenter quelque chose”, confie-t-il à DirectVelo.

Partis vers le 50e kilomètre, après un début de course rapide, les cinq fuyards ont compté jusqu’à sept minutes sur le peloton (km 80). “Nous avons eu beaucoup de champ mais je n’y ai pas vraiment cru”. Les échappés ont perdu Alexis Gougeard, victime d’une crevaison. “On s’est alors dit que ça allait être difficile. C’était une bonne carte”. Avec le travail de plusieurs formations - la Movistar et la Groupama-FDJ ont été les premières à craquer et à mener la chasse -, leur avance a rapidement fondu. “Mais nous avons bien réaccéléré dans le final. Je ne sais pas si on a fait douter le peloton mais on a pu y croire un petit instant”. Ils ont été avalés à huit bornes de l’arrivée, située à la Souterraine (Creuse).

GAGNER EN RÉGULARITÉ

Le Haut-Savoyard de 21 ans est satisfait de sa journée en échappée. “Je me suis fait plaisir”. Ses jambes ont bien répondu. “Je suis content de mes sensations. Ça va vraiment bien depuis la reprise. Aujourd’hui, ça roulait vite et j’étais bien”. Comme jeudi dernier sur la dernière étape du Tour de l’Ain (2.1) où il a fini la 9e place de l’étape-reine. Il avait pourtant connu deux premières étapes difficiles. “Le bilan de mon Tour de l’Ain était contrasté. Ce n’était pas top les deux premiers jours. Sur la dernière étape, je ne pensais pas être à ce niveau. C’est cool”. Valentin Paret-Peintre le sait, il doit gagner en régularité. “Le jour où j’arriverai à faire trois jours comme j’ai pu faire le jeudi, je pourrai faire des bons classements généraux”.

Pour la suite du Tour du Limousin, il n’exclut pas de reprendre une échappée. “Mais il faudra digérer cette étape car on a usé des cartouches. On va essayer de souffler un peu demain, ça sera moins difficile”. Et sur l’étape escarpée de jeudi, entre Donzenac et Malemort (181,7 km), il pourrait être un élément important au sein du collectif savoyard. “Nous avons de beaux leaders dans l’équipe, il faudra se mettre à leur service”.